« Parmi ses multiples visages cachés, le principal est celui d'un suave, poli et diabolique génie du mal : il est un loup sous une peau d'agneau, et dans ses farces sont parodiés à la fois les agneaux et les loups, l’atroce cruauté et l'innocence chaste et sage - Natalia Ginzburg »
Encore en activité au-delà de ses quatre-vingt ans, il joue notamment en 2009 dans Sillabari, une comédie tirée des récits de Goffredo Parise[3].
Paolo Poli a aussi chanté et récité de la poésie avec sa sœur Lucia, et, à partir des années 1970, il a également participé à plusieurs spectacles à ses côtés. Il est l'un des premiers artistes italiens à avoir joué des rôles travestis et à s'être déclaré homosexuel.
Tutto da rifare pover'uomo, feuilleton mise en scène Eros Macchi, 1960
Ricordati di Cesare, comédie avec Dory Dorika, Elsa Merlini, Aldo Silvani, Federico Collino, Paolo Poli, Mila Sannoner, mise en scène Alessandro Brissoni, le
Champignol senza volerlo, mise en scène Silverio Blasi, 1963
Gli equivici di una notte, de Oliver Goldsmith, mise en scène Edmo Fenoglio, 1964
Chi non prova non ci crede, mise en scène de Carlo Di Stefano,
Il Re non fa per me, série mise en scène de Massimo Scaglione en 1969
(it) Rodolfo di Gianmarco, Paolo Poli, Gremese Editore, Rome, 1985.
(it) Andrea Pini, Paolo Poli. L’amore gay nell’Italia del dopoguerra fino a oggi, Pride (Revue), n° 66, décembre2004.
(it) Eva Marinai, Gobbi, dritti e la satira molesta. Copioni di voci, immagini di scena (1951-1967), ETS, Pisa2007.
(it) Andrea Jelardi, Queer Tv-omosessualità e trasgressione nella tv italiana, préface de Carlo Freccero, Croce, Rome, 2006.
(it) Interview à Paolo Poli (de Gianluca Meis) et chapitre sur Poli en : Andrea Jelardi, In scena en travesti-Il Travestitismo nello spettacolo italiano, Croce, Rome, 2009.
(it) Paolo Poli, Siamo tutte delle gran bugiarde. Conversazioni con Giovanni Pannacci, Giulio Perrone Editore, Rome, 2009, (ISBN978-88-6004-139-5)