Il rejoint Jean-Marie Serreau, au Théâtre de la Tempête, qui met en scène sa première pièce, Le Printemps des Bonnets rouges, puis se retrouve au chômage et travaille comme chaudronnier à la réparation navale. Il entame en 1974 un stage de soudeur à la FPA de Rennes, auquel il est reçu. Il crée et dirige la revue Bretagnes de 1975 à 1978. Il y traduit et publie notamment la poétesse Rita Dove, presque inconnue à l'époque[3].
Il est le père de l'auteur compositeur interprète Katell Keineg. En 2015 il obtient le Prix Max Jacob pour Mauvaises langues.[4]Son œuvre a été consacrée en 2020 par le prix de poésie Yves Cosson remis par l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire.
Œuvres
Le poème du pays qui a faim, Traces, 1967, retir. 1968 & 1969. Ed. Bretagne 1982
Hommes liges des talus en transes, P.J. Oswald, 1969
Chroniques et croquis des villages verrouillés, P.J. Oswald, 1971
Le printemps des Bonnets Rouges, P.J. Oswald, 1972
Le poète, compositeur et chanteur Paul Dirmeikis a mis en chansons quelques poèmes de Paol Keineg.
L'écrivain et poète Laurent Bourdelas intitule son nouveau recueil de poèmes Homme lige, aux Editions Gros Texte en 2022, en hommage à Paol Keineg qu'il découvrit en écoutant l'adaptation par Alan Stivell de son poème Hommes liges des talus en transes (album Trema'n Inis (« Vers l'île »), 1976), qui le bouleversa.
↑« Fonds Paol Keineg », Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC), sur le site de l'Université de Bretagne Occidentale, (consulté le ) : « Paol Keineg a été un des 17 fondateurs de l’Union démocratique bretonne »