Noyelles-en-Chaussée

Noyelles-en-Chaussée
Noyelles-en-Chaussée
La mairie et la salle communale.
Blason de Noyelles-en-Chaussée
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Bernard Monflier
2020-2026
Code postal 80150
Code commune 80599
Démographie
Gentilé Noyellois, Noyelloises
Population
municipale
244 hab. (2021 en évolution de −1,61 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 32″ nord, 1° 58′ 52″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 106 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rue
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Noyelles-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Noyelles-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Noyelles-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Noyelles-en-Chaussée

Noyelles-en-Chaussée est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Depuis le 13 février 2020, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

Géographie

Localisation

Noyelles-en-Chaussée est un village picard du Ponthieu situé à 8,4 km au sud-est de Crécy-en-Ponthieu[1], à 15,4 km au nord-est d'Abbeville[2], à 18,8 km au sud d'Hesdin[3] et à 41,6 km au nord-ouest d'Amiens[4] à vol d'oiseau.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes:


Communes limitrophes de Noyelles-en-Chaussée
Gueschart
Brailly-Cornehotte Noyelles-en-Chaussée Maison-Ponthieu
Gapennes Yvrencheux Yvrench

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Noyelles-en-Chaussée[Note 1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 15 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

Typologie

Au , Noyelles-en-Chaussée est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,3 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (2,9 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Noyelles-en-Chaussée est un village-rue qui s'étire le long d'une voie romaine, sur l'axe d'une colline[16]. Situé au nord-est d'Abbeville, entre Crécy-en-Ponthieu et Bernaville, il est desservi par la route départementale 56.

La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (axe Boufflers - Abbeville), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[17].

Toponymie

On trouve Nigella en 844 ; Nialla, 1121 ; Noieres, 1160 ; Nigella, 1178 ; Nielles, 1208[18].

Noyelles viendrait du nom d'un lieu humide, le village d'origine étant issu d'une dépression proche. Le complément « en chaussée » fait référence à la voie romaine qui traversait ce village-rue[19].

Histoire

  • Le village a dépendu de l'abbaye royale de Saint-Riquier.
  • La famille De Lagache a produit des seigneurs du lieu de 1589 à 1570[20].
  • Pendant la Seconde Guerre mondiale, une rampe de lancement de V1 a été installée par l'occupant allemand.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Agnès Landrieu    
mars 2008[21] En cours
(au 8 juillet 2020)
Bernard Monflier   Réélu pour le mandat 2020-2026[22]

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 244 habitants[Note 3], en évolution de −1,61 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
642509721734713711721723711
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
694705712594598557528520480
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
467431411378376381375358378
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
363333303297268248258260258
2018 2021 - - - - - - -
240244-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Une école maternelle a été installée dans la commune[27].

En , l'école est fermée. Les élèves relèvent du regroupement concentré à Gueschart[28].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Pierre.
  • La chapelle des « trois cents corps », édifiée après la bataille de Crécy, à la mémoire de trois cents chevaliers qui y ont trouvé la mort. Selon une hypothèse controversée, ils seraient enterrés près de la chapelle. L'autre hypothèse, plus crédible, fait remonter son origine au hameau de « Trochencourt », aujourd'hui disparu, bien antérieur à la bataille. Par « corruption », Trochencourt serait devenu trois cents corps[29],[30].
  • Chapelle Saint-Joseph, route de Conteville. Elle comprend une porte latérale et la statue de saint Joseph au-dessus de la porte[30].
  • Chapelle funéraire Saint-Antoine, de 1843, au chevet arrondi et avec statue du saint dans une niche au-dessus de la porte[30].

Héraldique

Blason de Noyelles-en-Chaussée Blason
D'azur à la pie au naturel accompagnée de trois fleurs de lis d'or ; au chef d'azur chargé de trois bandes d'or et à la bordure de gueules[Note 4],[31].
Détails
La pie est une allusion à la famille Lagache (une « agache » est une pie en picard). Adopté par le conseil municipal le [20].

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. « Adoption du blason de la commune, qui orne désormais la façade de la mairie et ornera bientôt les documents officiels », déclaration du maire lors de la présentation des vœux du 22 janvier 2017, salle communale. Ce blason montre notamment, par son chef, l'appartenance de Noyelles-en-Chaussée au Ponthieu ; une pie (en picard, éne agache) et trois fleurs de lis évoquent l'appartenance ancienne du domaine de Noyelles à l'abbaye royale de Saint-Riquier et à la famille Lagache, dont le nom et les armes ornaient le clocher.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Noyelles-en-Chaussée » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Notes

Cartes

Références

  1. « Orthodromie entre Noyelles-en-Chaussée et Crécy-en-Ponthieu », sur fr.distance.to (consulté le )
  2. « Orthodromie entre Noyelles-en-Chaussée et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Noyelles-en-Chaussée et Hesdin », sur fr.distance.to (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Noyelles-en-Chaussée et Amiens », sur fr.distance.to (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Noyelles-en-Chaussée et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Noyelles-en-Chaussée ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Guy Souillet, Chronique de toponymie, 1954, p. 367.
  17. « Trans80, Abbeville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur trans80.hautsdefrance.fr.
  18. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868, Archives départementales de la Somme. Lire en ligne.
  19. La commission de toponymie bretonne et le centre de recherches historiques, économiques et humaines de la faculté des lettres de Rennes G. Souillet, Annales de Bretagne, 1952, Volume 59, Numéro 2, pp. 296-297.
  20. a et b « le blason dans L'armorial des villes et des villages de France » (consulté le ).
  21. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  22. « Un troisième mandat pour Bernard Monflier », Courrier picard,‎ , p. 18.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. L'Internaute.
  28. Auguste Cannier, « Quel avenir pour les classes vides ? : Dans le cadre de la sectorisation scolaire et du regrouoement des écoles à Vron et à Gueschart, plusieurs établissements ne rouvriront pas à la rentrée », Courrier picard, édition Picardie maritime,‎ , p. 8.
  29. « Trois cents corps ou Trochencourt », Le Courrier picard, 19 septembre 2015, p. 19.
  30. a b et c André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 83 (ASIN B000WR15W8).
  31. Courrier picard, édition Picardie maritime, 27 janvier 2017, p. 12.