Il existe deux types principaux de calendriers réglés sur les phases de la Lune : les calendriers lunaires et luni-solaires. Le jour du début de leur année varie quand il est exprimé dans un calendrier solaire, comme le calendrier grégorien. Un calendrier lunaire n'est pas du tout lié à l'année solaire et son jour de l'an progresse ou régresse chaque année par rapport à elle, selon qu'il possède plus ou moins de 13 mois lunaires. En comparaison, le jour de l'an d'un calendrier luni-solaire reste relativement synchronisé avec l'année solaire : ses mois sont reliés aux cycles lunaires mais sa longueur est périodiquement ajustée, typiquement grâce à un mois intercalaire.
Comme la nouvelle lune apparait dans le ciel terrien tous les 29 jours, le nouvel an lunaire n'est lié à aucun évènement particulier de la lune, mais est choisi comme étant la 13e apparition de la nouvelle lune, après la date du précédent nouvel an.
Exemples
Calendriers lunaires
Le calendrier musulman est un calendrier lunaire de 12 mois, plus court d'environ onze jours qu'une année solaire et calculé selon l'année hégirienne : il régresse donc progressivement par rapport à celle-ci. Le jour de l'an musulman peut ainsi tomber à n'importe quelle saison dans le calendrier grégorien[1],[2],[3],[4].
Nouvel An japonais (Shōgatsu) (autrefois, maintenant basé sur le nouvel an du calendrier grégorien bien que toujours lié au Nouvel An lunaire sur le plan culturel)
En Asie du Sud et du Sud-Est, le jour de l'an est basé sur le calendrier hindou. Les célébrations varient suivant les calendriers ; dans le calendrier grégorien, elles se produisent entre la fin mars et la mi-avril.
Les traditions religieuses et laïques juives (rabbinique ou karaïte) et samaritaine comportent plusieurs fêtes liées au Nouvel An. Chaque tradition utilise une version légèrement différente du calendrier hébraïque :
Tou Bichvat, le « Nouvel An des arbres », est une fête d'institution rabbinique, mais n'est pas célébrée dans les calendriers karaïtes et samaritains. Elle se produit à la fin de l'hiver ou au début du printemps.
Pessa'h n'est pas associée à une célébration du Nouvel An dans le judaïsme rabbinique. Dans les traditions karaïste et samaritaine, elle conclut les célébrations du Nouvel An qui débutent le 1ernissan. Elle se produit à la fin du printemps pour les Karaïtes (mars-avril) et au tout début de l'été pour les Samaritains (avril-mai).
Rosh Hashanah LaBehema, le « Nouvel An des animaux », est une fête mineure dans la tradition rabbinique. Elle a lieu le 1ereloul, à la toute fin de l'été ou au début de l'automne.
Roch Hachana célèbre la nouvelle année civile dans le judaïsme rabbinique. Elle a lieu le 1ertishri, en automne.
↑Nicole Samadi, « L'Islam : quel savoir enseigner ? », extrait des actes du colloque de l'association Religion, laïcité, citoyenneté (Arelc) de novembre 2002 [PDF], sur ens-religions.formiris.org, Fédération des associations pour la formation et la promotion professionnelles dans l'enseignement catholique (Forminis), , p. 7 [consulté le 17 août 2016].