Notre-Dame de Beauraing
Notre-Dame de Beauraing, ou Notre-Dame au cœur d'Or (ou la Vierge au cœur d'Or) est le nom sous lequel les catholiques désignent la Vierge Marie telle qu'elle est apparue à cinq enfants du village de Beauraing, du au . Cette apparition mariale, reconnue officiellement par l’Église catholique en 1949, a entraîné une dévotion à la Vierge Marie sous l'appellation « de Beauraing » ou « au cœur d'Or » (du fait d'une vision rapportée par les voyants). Après l'autorisation du culte en 1943 et la reconnaissance officielle des apparitions en 1949, une première chapelle est construite (sur le lieu des apparitions), puis différents bâtiments sont agrégés développant peu à peu le sanctuaire local. Dans l'Église catholique, la Vierge est fêtée sous cette dénomination le 29 novembre, date anniversaire de la première apparition. L'apparitionHistoriqueDu au , cinq enfants de Beauraing sont témoins de trente-trois apparitions mariales[1],[2]. Ces événements entraînent durant, et après « les apparitions », une forte polémique dans la population entre les tenants de « la véracité des déclarations des voyants », et leurs opposants. Cette polémique a lieu à l'intérieur de l'Église catholique et en dehors. Après plusieurs enquêtes canoniques, l'autorité diocésaine décide de reconnaître les apparitions. Le culte à la Vierge est autorisé par l'évêque de Namur et le Vatican en 1943 et le caractère surnaturel des événements est officiellement reconnu en 1949[2]. Avant même la reconnaissance officielle, des pèlerins se rendent déjà sur le site des apparitions pour y prier [3],[4],[5]. Reconnaissance officielleAprès la fin des apparitions, en juin 1933, l'évêque du lieu crée une commission d'enquête pour étudier ces « apparitions »[6]. Cette commission ne parvient pas à mener à bien son enquête[7],[8] et une nouvelle instance est créée en 1938. Cette instance rend son jugement et un « non constat de supernaturalitate » (ce qui signifie que le caractère surnaturel des apparitions n'est pas démontré)[7],[8]. L'évêque de Namur crée une nouvelle commission théologique en 1942[9],[7] et en février 1943, le culte à la Vierge de Beauraing est officiellement autorisé par Mgr André-Marie Charue[5]. Le 16 mai 1943, il obtient de Rome un décret autorisant le culte de Notre-Dame de Beauraing. Le , Mgr Charue reconnaît le caractère surnaturel des faits et deux guérisons sont déclarées miraculeuses, déclarant « Nous pouvons, en toute sérénité et prudence, affirmer que la Reine des cieux apparut aux enfants de Beauraing, au cours de l'hiver 1932-1933 »[2],[9]. Notoriété et influence religieuseLe sanctuaire de BeauraingLe sanctuaire est construit sur le site des apparitions de 1933. La construction de la première chapelle débute en 1947, peu de temps avant la reconnaissance officielle des apparitions par l'Église catholique[3],[4]. Cette chapelle est consacrée en 1954. D'autres lieux de culte sont construits dans les années suivantes (la crypte, l'église supérieure), le site est aménagé, des bâtiments proches sont achetés par les responsables du sanctuaire pour accueillir et héberger les pèlerins. Le site s'étend et se développe jusqu'à la fin du XXe siècle[3],[10]. Ensuite vient le temps des rénovations et opérations d’entretien liées au vieillissement des installations[11]. En 1985, le pape Jean-Paul II se rend en pèlerinage sur le lieu des apparitions[1]. Il s'arrête au jardin des apparitions et rencontre les voyants et leurs familles, puis il célèbre une messe en plein air[12]. En 2013, l'église du sanctuaire est élevée au rang de basilique mineure par le Vatican[13]. La Vierge est particulièrement célébrée, dans son sanctuaire et en dehors le 29 novembre, date anniversaire de la première apparition[2]. Dans le reste du mondeCette dévotion relativement récente (moins d'un siècle), est encore peu connue (si on la compare à d'autres grandes apparitions mariales comme Lourdes ou Fátima). Néanmoins, on retrouve sa représentation et son culte en différents lieux, hors de Belgique.
Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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