Nestor Adam
François-Nestor Adam c.r.b., né le à Étroubles en Vallée d'Aoste (Italie) et mort le , est un ecclésiaste suisse. Il fut prévôt de la congrégation religieuse des chanoines du Grand-Saint-Bernard, puis évêque de Sion dès 1952. BiographieFormationNé le à Étroubles[2], il suit des études classiques au collège Saint-Bénin à Aoste, puis fréquente durant deux ans le faculté de droit de Turin[3]. En 1920, il prend l'habit au Saint-Bernard[2], et vers la fin de son noviciat, malade et doutant de sa vocation, il rentre dans sa famille. L'appel de Dieu se faisant sentir, Nestor Adam recommence le noviciat.[réf. nécessaire] Vœux religieuxLe , il fait sa profession solennelle, et achève ses études théologiques à Innsbruck[2]. PrêtreVictor Bieler, évêque de Sion, l'ordonne prêtre le [2]. Il enseigne dès lors la philosophie et la théologie à ses confrères[2]. En 1928, il ajoute à ses charges celle de maître des novices[2] jusqu'à sa nomination comme recteur de Ravoire par Théophile Bourgeois (commune de Martigny-Combe), en 1934[2]. Il devient suisse en 1932 et devient bourgeois de Mex[2]. PrévôtLe , lors du chapitre de la congrégation, Nestor Adam est élu prévôt, succédant à Théophile Bourgeois[2]. Le pape Pie XII confirme cette élection le , et c'est le que la bénédiction abbatiale a lieu, conférée par Victor Bieler, évêque de Sion, assisté par Bernard Burquier, père-abbé de Saint-Maurice, et d'Ernest Joye, évêque émérite de Port-Victoria[4],[5]. ÉvêqueLe , François-Nestor Adam devient évêque de Sion[2],[3]. Il achève la rénovation du Grand Séminaire diocésain en 1959 qui sera transféré à Fribourg en 1970 pour que les séminaristes puissent recevoir une formation universitaire. L'événement majeur de l'épiscopat de Nestor Adam est le Concile Vatican II (1962-1965)[2]. L'évêque est appelé à collaborer à la commission préparatoire. Il participe à toutes les séances plénières du Concile. Se montrant tout d'abord critique, il se rallie aux décisions conciliaires[6],[7]. Pour mettre en application les décrets conciliaires, il convoque un synode diocésain en 1972[2]. Il crée le Conseil presbytéral, le Conseil pastoral diocésain et les conseils pastoraux de paroisse. De 1970 à 1976, il est président de la Conférence des évêques suisses[8],[9], et c'est dans ce cadre qu'il signe le une déclaration de reconnaissance réciproque de baptême avec la Fédération des Églises protestantes de la Suisse[2]. À partir de 1970, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X de Marcel Lefebvre s'installe à Écône, dans le diocèse de Sion, ce qui marque son épiscopat[2],[8]. Il restera évêque de Sion jusqu'en 1977[2]. Après quoi, il se retirera dans une petite paroisse de montagne, Bourg-Saint-Pierre, en Valais[2]. Il décède le à Sion à 87 ans[2],[10]. Notes et références
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