Napoléon Marie de Nompère de Champagny
Napoléon Marie de Nompère de Champagny, né le à Paris, mort le au château de La Balluère à Broons-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine), inhumé au cimetière de Loyat (Morbihan), est un homme politique français. BiographieNapoléon Marie de Nompère de Champagny, est le fils de Jean-Baptiste de Nompère de Champagny (1756-1834), 1er duc de Cadore. Il eut Napoléon Ier pour parrain, fit ses études au collège de Louis-le-Grand, étudia le droit, et fut reçu avocat en 1830, puis docteur en droit. Il épousa en 1837 la fille du général Hercule Corbineau ; puis il se retira dans ses propriétés de Bretagne au château de Loyat (Morbihan), et publia des travaux spéciaux sur la législation et l'agriculture. Auteur d'un Traité de la police municipale, ou de l'autorité des maires, de l'administration et du gouvernement en matières réglementaires (Paris, 1844-1861, 4 volumes), puis d'une brochure sur les Garanties à demander au suffrage universel (1850), il se présenta plusieurs fois sans succès à la députation sous Louis-Philippe Ier et sous la Deuxième République, et entra dans la carrière politique le 29 février 1852, comme député de la 3e circonscription du Morbihan, élu[1] avec l'appui du gouvernement, contre Paul René Harscouët de Saint-George, ancien représentant[2]. Il était alors maire de sa commune, Loyat. Il fut de la majorité, s'associa à l'établissement du Second Empire et à la plupart des votes de la droite dynastique jusqu'à la fin du règne. Il a été réélu successivement :
Il se prononça en 1857, contre l'annexion de la banlieue de Paris, et réclama, en 1860, la péréquation de l'impôt foncier. Il fut conseiller général du canton de La Trinité-Porhoët de 1852 à 1871. Membre du Conseil général du Morbihan dont il fut vice-président en 1867, M. de Champagny avait reçu en 1861 la croix de la Légion d'honneur, et plusieurs médailles dans divers concours agricoles. ObsèquesCe chrétien fervent fut d'abord inhumé le dans la chapelle Saint-Éloi à l'angle de l'ancien cimetière près de l'église de Loyat avec l'autorisation du conseil municipal, puis sa tombe fut transférée au nouveau cimetière de la commune lorsque la chapelle qui menaçait ruine, fut démolie en 1918. Sa veuve est morte sans enfant à l'hôpital dans un complet dénuement[6]. Mandats et fonctionsMandats parlementaires
Mandats locaux
Titre
DistinctionsAnnexesBibliographie
Notes et référencesVoir aussiArticles connexesLiens externes
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