Seul le professeur Seligman classe cette galaxie comme spirale. Les autres sources consultées classent cette galaxie comme lenticulaire, mais l'image de celle-ci par l'ESO[3] montre assez nettement la présence de bras spiraux.
La luminosité de la galaxie NGC 1385 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 1,12 × 1010 (1010,05) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,51 × 1010 (1010,18)[5].
La luminosité de la galaxie NGC 1385 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 1,12 × 1010 (1010,05) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,51 × 1010 (1010,18)[5].
À ce jour, quatre mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 16,150 ± 0,700 Mpc (∼52,7 millions d'al)[6], ce qui est à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Trou noir supermassif
Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir central de NGC 1386 est de 1,74 x 107 (107,24)[7].
Une étude réalisée en auprès de 90 galaxies de type Seyfert 2 utilisant la dispersion des vitesses a permis d'estimer la masse des trous noirs supermassifs centraux de celles-ci. Pour NGC 1386, la masse du trou noir est égale à 17 × 106 (107,24)[8].
Selon une autre étude réalisée auprès de 76 galaxies par Alister Graham en , le bulbe central de NGC 1386 renferme un trou noir supermassif dont la masse est estimée à 1,2+1,2 −0,6 x 106[9].
Selon un troisième article publié en , plusieurs études de la dispersion des vitesses dans la région centrale ont permis d'estimer sa masse à 2,63 × 107 (107,42)[10].
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 1386 serait à l'intérieur d'un rayon de 1 kpc de 0,054 /an[11].
Un disque entourant le noyau
Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté un disque de formation d'étoiles autour du noyau de NGC 1386. La taille de son demi-grand axe est estimée à 1340 pc (~4370 années-lumière)[12].
Groupe de NGC 1386
NGC 1386 est la galaxie la plus brillante d'un groupe qui porte son nom. Le groupe de NGC 1386 fait partie de l'amas du Fourneau[4] et il comprend au moins 7 autres galaxies, soit NGC 1375, NGC 1389, NGC 1396, NGC 1326B, ESO 358-59, ESO 358-60 et PGC 13449[13]. La désignation FCC 179 indique que NGC 1386 est un membre de l'amas du Fourneau dans le catalogue de Henry Ferguson[3],[14].
↑ a et bD. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑Jong-Hak Woo et Urry, « ACTIVE GALACTIC NUCLEUS BLACK HOLE MASSES AND BOLOMETRIC LUMINOSITIES », The Astrophysical Journal, vol. 579, , p. 46 pages (lire en ligne [PDF])
↑W. Bian et Q. Gu, « The Eddington Ratios in Seyfert 2 Galaxies with and without Hidden Broad-Line Regions », The Astrophysical Journal, vol. 657, no 1, , p. 159-166 (DOI10.1086/510708, Bibcode2007ApJ...657..159B, lire en ligne [PDF])
↑Alister W. Graham, « Populating the galaxy velocity dispersion – supermassive black hole mass diagram: A catalogue of (Mbh, σ) values », Publications of the Astronomical Society of Australia, vol. 25#4, , p. 167-175, table 1 page 174 (DOI10.1088/1009-9271/5/4/002, Bibcode2005ChJAA...5..347A, lire en ligne)
↑Andrea Marinucci, Stefano Bianchi, Fabrizio Nicastro, Giorgio Matt et Andy D. Goulding, « The Link between the Hidden Broad Line Region and the Accretion Rate in Seyfert 2 Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 748, no 2, , p. 10 pages (DOI10.1088/0004-637X/748/2/130, Bibcode2012ApJ...748..130M, lire en ligne [PDF])
↑S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4, , p. 2462-2490 (DOI10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne [PDF])
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)
↑Henry C. Ferguson, « Population studies in groups and clusters of galaxies. II - A catalog of galaxies in the central 3.5 deg of the Fornax Cluster », Astronomical Journal, vol. 98, , p. 367-418, p376 (DOI10.1086/115152, Bibcode1989AJ.....98..367F, lire en ligne)