Nœud ferroviaire lyonnaisLe nœud ferroviaire lyonnais est un réseau ferroviaire constitué autour des gares de la métropole de Lyon. Situation ferroviaireLe nœud ferroviaire lyonnais est constitué des lignes suivantes :
Deux lignes s'ajoutaient autrefois au réseau :
HistoriqueConstitution du nœud ferroviaire
Atrophie du réseau et modernisation du nœud ferroviaire
Renouveau du nœud ferroviaire
ProjetsEn 2020, l'urgence climatique et la saturation des réseaux routiers des grandes métropoles françaises incite les gouvernements français à développer les services express métropolitains (SEM), connus également sous la désignation de RER métropolitain, dans 10 grandes métropoles de France. Ce projet a pour but de développer un réseau de TER cadencés, capacitaires, et performant. Cependant, la saturation actuelle du nœud apporte plusieurs problèmes (voir paragraphe suivant). DésaturationLe nœud ferroviaire lyonnais est le point de convergence d'importantes lignes d'intérêt local (TER, SEM), national et international (TGV; fret) du réseau ferré. Le nombre de voies du nœud étant moindre par rapport à celles qui s'y connectent, il se forme d'importants effets d'entonnoirs amplifié par la disparité du trafic, générant des conflits de circulation. Depuis les années 2010, le nœud est saturé, engendrant d'importants retards de circulation. De nombreux projets se sont alors développés afin d'y remédier. Du 11 avril au 11 juillet 2019, une concertation publique a été organisée par la Commission nationale du débat public sur l'avenir du nœud ferroviaire lyonnais[2]. Voies nouvelles Saint-Clair - GuillotièreCe projet a pour but de créer entre deux à quatre voies entre Saint-Clair, où six voies convergent vers quatre, et la Guillotière, où le nombre de voies augmente. Le projet proposait à l'origine 6 scénarios, en souterrain ou en surface, pour en garder finalement 2. Ces projets permettraient ainsi de désengorger la section, qui contient notamment la gare de Lyon Part-Dieu, saturée également. En effet, la gare verrait 2 à 4 voies s'ajouter aux existantes, réduisant les retards des trains, et permettant plus de flexibilité[3]. Cependant, ce projet n'est visiblement plus à l'ordre du jour au vu des autres solutions de désengorgements, notamment par le fait qu'il ne soit pas mentionné dans le rapport du Conseil d'Orientation des Infrastructures[4]. Mise à quatre voies Saint-Fons - GrenayAujourd'hui, la ligne Lyon-Grenoble arrive à saturation entre Lyon et la LGV Rhône-Alpes. Ainsi, l'objectif de ce projet est de passer cette section (qui a actuellement de 2 à 4 voies), entièrement à 4 voies. Deux voies dites « lentes », affectées au trafic local (SEM et TER), et deux voies dits « rapides », avec une vitesse plus élevée et sans gares, elles seraient destinées aux trains nationaux ou internationaux (TàGV et fret). Le Conseil d'Orientation des Infrastructures déclare que « la mise à 4 voies de Saint-Fons Grenay est urgente, pour répondre à l’échéance de l’ouverture du tunnel Lyon-Turin mais aussi aux ambitions du RER métropolitain ; il recommande donc que toutes les pistes soient recherchées pour en accélérer le calendrier »[4]. La concertation publique du projet s'est tenue d'avril à juin 2023[5]. Contournement Ferroviaire de l'Agglomération LyonnaiseLe Contournement Ferroviaire de l'Agglomération Lyonnaise (CFAL), consiste, dans son ensemble, à un ligne nouvelle à double voie entre Ambérieux et Givors en contournant Lyon par l'est et le sud. Il permettrait à terme aux trains de fret qui transitent par Lyon depuis et vers le nord, l'est, et le sud de ne plus traverser la métropole, et ainsi de décharger le nœud au profit des trains de voyageurs. Il a aussi pour objectif d'améliorer la connexion du Lyon-Turin. Le projet est découpé en trois phases chronologiques : Les phases 1 et 2 constituants la partie nord, et la phase 3 la partie sud. Liaison Ferroviaire Transalpine Lyon - TurinLa liaison ferroviaire Lyon-Turin est un projet de ligne nouvelle transfrontalière traversant les alpes de manières à permettre aux convois de fret ferroviaire de franchir les alpes facilement, mais aussi de permettre une liaison à grand vitesse entre les deux pays. Le but est donc d'augmenter le trafic ferroviaire dans tous ses domaines et de décharger les vallées alpines des poids lourds particulièrement. Aujourd'hui seul le tunnel principal, le Tunnel de base du mont d'Ambin, est en creusement pour ouvrir en 2032. Si les accès italiens au tunnel sont planifiés et financés pour 2032 également, les accès français sont plus controversés, et entreraient en service à partir de 2042[4]. Autres projets
Galerie
Notes et références
|
Portal di Ensiklopedia Dunia