Musée national du CamerounMusée national du Cameroun
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Le musée national du Cameroun, situé à Yaoundé, est un musée public camerounais. Il naît de l'idée de valorisation du patrimoine culturel. Ancien palais présidentiel , ce musée est depuis 1988, le lieu d'exposition des productions culturelles des peuples des dix régions du Cameroun. Il est une propriété de l'Etat du Cameroun donc administré par le ministère des arts et de la culture. L'architecture du musée est de type présidentiel, associant modernité et tradition. Il est agrémenté d'espace vert et de poteau d'embellissement lumineux. Le musée offre des services multiples notamment des médiations, des conférences, des shooting photo, des expositions artistiques, des formations et accompagnement des artistes. Une gamme de productions artisanales est présentée aux visiteurs à la fin des médiations. HistoireDébuts et projetsL’ancien palais présidentiel devenu musée national du Cameroun a d’abord servi de résidence au major Hans Dominik (1870-1910), qui dirige le poste militaire de Yaoundé à l’époque du protectorat allemand. Après la Première Guerre mondiale et le retrait à l’Allemagne de toutes ses colonies, l'administration française a occupé ce bâtiment, il a servi de palais au gouverneur Marchand à partir de 1930. Celui-ci a construit cet espace avec plein de symboles. À la fin des années 1940, le bâtiment devient palais des gouverneurs français, il abrite Roland Pré, André Soucadaux, Pierre Charles Cournarie et d’autres gouverneurs jusqu’en 1950[1]. Le palais connait des extensions à partir de 1960 sous les auspices du tout premier président du Cameroun, El Hadj Ahmadou Ahidjo. En 1988, le Cameroun franchit une étape décisive en matière de valorisation de son patrimoine culturel. C'est en effet à cette date que l'idée de créer un musée national prend forme. Le président Paul Biya décide alors de transformer l'ancien palais présidentiel en un musée national, espace dédié à la conservation et à la préservation des richesses culturelles du pays. Un groupe d'experts, composé d'archéologues, d'anthropologues et d'architectes se charge de mener à bien ce projet ambitieux. Leur objectif est de créer un musée polyvalent qui ne se contente pas seulement d'exposer des objets, mais qui saura également être un lieu de recherche, de documentation et d'échange. Ce musée, pensé comme un écomusée, vise à établir un lien fort entre l'homme, la culture et son environnement[2]. L'avènement de Paul Biya à la présidence du Cameroun en 1982 marque un tournant décisif dans la vie politique du pays. Soucieux de dynamiser le secteur culturel, le nouveau chef d'État va initier un vaste projet de rénovation nationale. Dans ce contexte, la décision de transformer l'ancien palais présidentiel en musée s'inscrit comme une étape majeure[2]. En 1993, ledit musée devient un service de la direction du patrimoine culturel, selon le décret n° 93/138 du 19 mai 1993 portant organisation du ministère de la Culture. Ce ministère voit le jour le 27 novembre 1992.
Le ministère de l’Information et de la Culture de l’époque est chargé de matérialiser ce projet, une mission d’étude est mise sur pied, dirigée par le couple Germain et Galitzine Loumpet enseignants de l’université de Yaoundé. L’architecte Barry Lane, expert mis à la disposition de cette mission par l’Unesco, y est associé. Ce dernier est chargé de «l’aménagement de l’environnement du musée ainsi que de la traduction, en termes de travaux d’architecture, de la trame du musée». Sur la base de nombreuses études et multiples voyages effectués en Europe et en Afrique de l’Ouest entre 1990 et 1991, un rapport technique, fruit d’un travail intellectuel et administratif, présentant les contours du projet est remis au ministre de l’Information et de la Culture (MINFOC). L’année 1991 marque donc la phase de conception du projet et le MINFOC, Augustin Kontchou Kouomegni crée le 19 décembre 1991 la commission de mise en place du musée national; ladite commission se constitue de 20 membres, parmi lesquels le MINFOC qui préside personnellement. Outre le ministre, Germain Loumpet et Alexandra Galitzine Loumpet qui participent à l’équipe de conception. Fait également partir de la commission, le directeur de la culture et de la cinématographie. Il est responsable de la gestion des musées, des sites et monuments historiques. À la fin de cette année 1997, de nombreux travaux se font au musée national en vue de son ouverture. Ces travaux portent sur la présentation muséographique des collections et définition des rôles entre les diverses composantes du musée et leurs relations mutuelles. Un peu plus d’un an après, soit en 1999, le ministre de la culture organise un séminaire de formation en vue de renforcer les capacités des participants dans la gestion des collections publiques et privées. Ce projet de création du musée national du Cameroun dans l’enceinte de l’ancien palais présidentiel est aussi fastidieux que le précédent pour au moins deux raisons: de par son objectif principal qui est celui d’en faire un creuset de l’unité des cultures nationales, de renforcement de la cohésion sociale, un laboratoire de la construction de l’identité culturelle camerounaise. Il l’est aussi de par ses fonctions, car il était prévu que le musée national comprenne des espaces verts et ouverts, une bibliothèque et un pôle de recherche. L’ouverture du musée national dans la foulée du 21e sommet France-Afrique organisé à Yaoundé du 17 au 19 janvier 2001 parait être la résurgence du projet du musée national du Cameroun (MUSCA) piloté par Germain et Alexandra Gilitzine Loumpet et qui a périclité à partir de l’année 1992. De nombreuses critiques médiatiques des acteurs vont se soulever contre le musée national ce d’autant qu’à cette ouverture, de nombreux chantiers portant sur la réhabilitation sont encore en cours. Le musée national ouvre ses portes sans que la muséographie et l’organigramme ne soient achevés. Les conséquences se manifestent rapidement. Le musée national sera incapable d’assumer convenablement les taches qui lui incombent, à savoir l’éducation, la conservation et la diffusion du patrimoine culturel. Il ferme ses portes en 2008. En 2009, le ministre des arts et de la culture, Ama Tutu Muna engage des travaux de rénovation pour une durée de 7 ans. Le décret n°2014/0881/P.M. du 30 avril 2014 permet au musée national du Cameroun d’avoir un organigramme. Ces travaux de rénovation dureront jusqu’en 2015, avec sa réouverture officielle le [3]. Une soirée de gala accompagne cette réouverture avec la participation de plusieurs artistes camerounais: X-Maleya, Stanley Enow, Kareyce Fotso, Sanzy Viany, Dynastie le Tigre…, une danse classique du couple Maxim Beloserkovsky et Irina Dvorovenko, et bien d’autres[4],[5].
MissionsLe musée national du Cameroun, un établissement muséal de référence en Afrique centrale, présente une nouvelle identité institutionnelle après sa réouverture officielle en 2015. Dans le cadre de sa mission de conservation, d'exposition, de préservation et de promotion du patrimoine culturel national, le musée national s'est assigné plusieurs objectifs stratégiques. Premièrement, il ambitionne de collecter, de conserver et de présenter des œuvres d'art qui revêtent une importance historique, scientifique, technique et artistique. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la muséologie contemporaine, qui met l'accent sur la préservation et la valorisation du patrimoine culturel[6]. Deuxièmement, le musée cherche à favoriser la connaissance de ses collections par le suivi scientifique, tout en développant la fréquentation du musée. Cette approche muséologique vise à rendre le musée plus attractif et plus accessible à un large public, tout en promouvant la recherche et l'innovation dans le domaine de la muséologie[6]. Enfin, le musée national du Cameroun entend contribuer à la formation et à la recherche dans les domaines de l'histoire de l'art, de l'archéologie et de la muséographie. Cette orientation stratégique s'inscrit dans le cadre de la muséologie universitaire, qui vise à promouvoir la recherche et la formation dans le domaine de la muséologie[6]. Acquisitions, mises en place et lancementLancé officiellement en 1988, ce projet ambitionne de créer un espace dédié à la conservation, à la valorisation et à la diffusion du patrimoine culturel camerounais. Une commission pluridisciplinaire, réunissant archéologues, préhistoriens et anthropologues, historiens, architectes, collectionneurs, quelques représentants d'autres ministères (Tourisme, Urbanisme et Habitat), un représentant de la présidence de la République, un représentant des services du Premier ministre, un représentant du Comité national du suivi des résolutions des états généraux de la culture, un représentant du programme des Nations Unies (PNUD) se constitue pour mener à bien cette entreprise. Promouvoir l'identité nationale, et, partant, la conscience nationale, est un objectif permanent et certainement essentiel à la définition de la philosophie générale du musée. Sous l'impulsion de Germain Loumpet, cette équipe œuvre à la définition des grandes orientations du futur musée, notamment en ce qui concerne les collections, les expositions et les programmes éducatifs[2]. AdministrationPromoteur, tutelle et direction/gestion du muséeUn conseil d'administration dirige le musée; il a à sa tête un président, Bidoung Mkpatt, par ailleurs ministre des arts et de la culture au Cameroun. Son actuel directeur est Hugues Heumen Tchana, Ordre du Mérite Camerounais pour les Arts et la Culture suivant un décret présidentiel de décembre 2021[7]. FinancementsLe financement d'un établissement muséal est crucial pour l'atteinte de ses objectifs. Ce financement doit être diversifiée, comprenant notamment le budget, les partenariats et les subventions[8]. Au cours des deux dernières années le budget du musée national du Cameroun a connu une augmentation significative, dépassant les 320 millions de FCFA. En effet, en 2023, le budget voté était de 323 millions de FCFA, et en 2024, il a atteint 350 millions, soit une hausse de plus de 24%[8]. En ce qui concerne les autres sources de financement, le musée a bénéficié d'une subvention de 1,3 milliards de FCFA dans le cadre du Projet d'Appui au Développement du Musée National (PADMUN), financé par le Contrat de Désendettement et Développement (C2D), un outil de l'Agence Française de Développement (AFD). Ce projet a été lancé en juillet 2019[9]. La première phase du projet, dotée d'un budget de 655 millions de FCFA, a permis des avancées notables en matière de conservation et de valorisation du patrimoine culturel. Plus de 930 objets d'art ont été inventoriés, 46 mobiliers muséographiques lourds ont été installés, et 65 professionnels ont été formés aux métiers des musées. Les réalisations incluent également la réhabilitation de la boiserie, la mise en sécurité des réserves et l'étanchéité des infrastructures. La deuxième phase du projet, dotée d'un financement supplémentaire de 655,9 millions de FCFA, a été lancée pour prolonger et amplifier les avancées. Elle prévoit notamment l'aménagement d'une salle pilote pour la restauration des biens culturels et la finalisation des travaux sur les boiseries et les mobiliers de réserve[9]. Tourisme et fréquentationCe musée reste le plus visité avec une marge de fréquentation largement supérieure aux autres musées du pays[10]. Sa valeur politico-historique "ancien palais présidentiel" lui confère un statut particulier. Les camerounais et même les étrangers sont curieux de découvrir l'espace jadis présidentiel, c'est alors l'une des raisons qui justifie ses visites constantes. A côté de cela, la stratégie d'abonnement annuel a aussi un impact positif sur sa fréquentation. Depuis la réouverture en 2015, le musée National du Cameroun a vu une augmentation significative du nombre de visiteurs. Il passe de plus de 1000 visiteurs en 2018 a 5793 en 2019[10]. Architecture et organisation de l’espaceArchitectureAvant la série des travaux qui a contribué à façonner la nouvelle image du musée national du Cameroun autre fois l'ancienne résidence du gouverneur français, le bâtiment avait été réalisé dans un style architectural souvent défini comme le style colonial des années trente. Ceci renvoie a un style architectural qui est obtenu en fusionnant l'art déco aux formes inspirées des construction coloniales telles que les construction ouvertes qui favorisent la circulation d'aire[11]. Cette structure aux formes imposantes a en face d’elle un espace vert aménagé en jardin comportant plusieurs sections délimitées par des petites voies de circulation. Traversant cette espace verte et allant de l’accès principale du site jusqu’à l'entrée du bâtiment est la voie principale d'accès qui est délimité de part et d'autre par un ensemble d'objets aux formes variées expressif et artistique tels que des vasques, fontaines et portes drapeau[11]. Son architecture reflète une fusion entre le style colonial et les éléments traditionnels camerounais, offrant ainsi un cadre unique pour la conservation d’exposition et la présentation des objets culturels. Organisation de l’espaceSitué a Yaoundé, "la ville aux sept collines", le musée occupe autours de 5 000m² en surface utile. Il fait partir d’une esplanade constituée d’espaces verts, de vasques, de fontaines, de mats de drapeaux, de bâtiments annexes ainsi que des statuts en bronze des guerriers, des musiciens et des chasseurs le tour sur une superficie globale d'environ 15000 m² dont 1.5 hectares[12],[13]. Le bâtiment principal est constitué d'une trentaine de salles d’exposition[14]. Le plan de réaménagement du musée est établi de manière à conserver la nature et l’identité architecturales du musée tout en tenant compte des aspects fonctionnelle, opérationnelle ainsi que des normes de sécurités propres aux institutions muséales. Pour préserver cette cohésion d’ensemble, le travail est porté majoritairement sur l’aspect fonctionnelle des voies de circulation ce qui donne lieu à une division du grand ensemble en deux grandes parties; aires publiques et aires privées[15]. Aires publiquesCette partie fait bien sûr référence a l’ensemble des zones ouvertes et libre d’accès au grand publique (les visiteurs)[15]. Elles sont les unités d'expositions:
Aires privéesCette partie fait référence a l’ensemble des zones non accessible aux visiteurs[15]. Aspects techniques, équipements et servicesAspects TechniquesLes études scientifiques et techniques pour la réhabilitation du bâtiment débutent en 1991, avec pour objectif de créer un espace de conservation, d’exposition, de préservation, de promotion et de communication du patrimoine culturel camerounais[14]. L’architecte Barry Lane, expert de l’UNESCO, y travaille dans la conception et l’aménagement. ÉquipementsIl possède diverses installations modernes pour assurer la conservation et la mise en valeur des collections. Parmi les équipements notables, on trouve des vitrines climatisées pour la préservation des artefacts sensibles, des systèmes d’éclairage spécialisés pour mettre en valeur les œuvres sans les endommager, et des dispositifs de sécurité avancés pour protéger les collections. Les salles d’exposition sont également dotées de panneaux explicatifs et de supports multimédias interactifs pour enrichir l’expérience des visiteurs[14]. Les collections du musée comprennent des masques traditionnels, des instruments de musique tels que le mvet, les castagnettes, la sanza et les cloches, ainsi que des habitats traditionnels et des costumes patrimoniaux des dix régions du Cameroun. Une toile géante, réalisée par une dizaine d’artistes africains et offerte au Cameroun en 2014, est également exposée. Le musée possède également des emblèmes nationaux, des catalogues photographiques retraçant les 50 dernières années du Cameroun, des cartes historiques, des découvertes archéologiques, et des portraits de figures marquantes de l’histoire politique du pays[14]. ServicesLe musée national offre une gamme de services destinés à divers publics. Il propose des visites guidées pour les groupes scolaires et les touristes, permettant une meilleure compréhension des expositions grâce aux explications détaillées des guides. Des ateliers éducatifs et des conférences sont régulièrement organisés pour sensibiliser le public à l’importance du patrimoine culturel camerounais. De plus, le musée dispose d’une boutique de souvenirs où les visiteurs peuvent acheter des reproductions d’objets exposés, des livres et d’autres articles culturels[14]. Il joue également un rôle important dans l’intégration nationale et la promotion de l’identité culturelle. Selon Engelbert Mveng, il dépasse le simple cadre de conservation et de préservation de la culture matérielle. Il se présente comme un établissement où l’on met en valeur le patrimoine culturel, un livre ouvert au grand public où chacun apprend à mieux connaître son pays. C’est une école d’intégration nationale où chacun s’identifie et éprouve un sentiment de fierté et d’appartenance à la nation[14]. Il est non seulement un lieu de conservation et de présentation du patrimoine culturel, mais aussi un espace éducatif et interactif qui contribue à la promotion de l’identité culturelle camerounaise. Autres activités connexes liéesÉquipements et services présents
CollectionsLa restauration des 5 000 m2 et l’acquisition des objets exposés auraient coûté entre 3 et 4 milliards de F CFA (entre 4,6 et 6 millions d’euros), selon la ministre. Avant de franchir le perron, dans les jardins où Ahmadou Ahidjo, le premier président du Cameroun indépendant, accueillait ses hôtes, une série de statues en bronze attire le regard : guerriers, musiciens ou chasseurs rendent hommage au peuple bamoun et à son histoire, vieille de 700 ans. Les attributs du pouvoir sont disposés partout. À même le sol, au pied d’un trône décoré de deux défenses en bois précieux, une peau de panthère symbolise la puissance du roi, spiritualité et mysticisme dans certaines traditions Africaines, la panthère est considérée comme un animal sacré, la richesse et prospérité, dans certaines cultures, la peau de panthère est considérée comme un symbole re richesse et de prospérité. À quelques mètres, plus modeste mais non moins symbolique, se trouve le fauteuil du président de l’Assemblée nationale du Cameroun occidental, sur lequel s’est assise la reine Élisabeth II d’Angleterre lors de sa visite en 1959, un an avant l’accession à l’indépendance[13].Ce musée est la vitrine par excellence de cette diversité du Cameroun, « l’Afrique en miniature », ce qui est notre force. La culture est considérée par le Président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya, comme étant le « ciment de l’Unité nationale ». Nos collections représentent les quatre aires culturelles du pays, à savoir Sawa (régions du Littoral et Sud-ouest), Grass Fields (régions de l’Ouest et Nord-Ouest), Fang-Beti (régions du Centre, Sud et l’Est) et Soudano-Sahélienne (régions de l’Adamaoua, nord et l’Extrême-nord) et à ses 200 ethnies. Mais le musée ne se limite pas au seul Cameroun, nous avons des collections venant d’autres régions d’Afrique, comme des peintures de l’école de Poto-Poto du Congo à Brazzaville ou des dons de l’Ambassade de l’Égypte, les œuvres d’art du Nigeria, du Gabon, etc. Nous avons aussi des collections qui viennent d’autres lieux et qui sont exposées en partenariat[16].Dans une autre pièce, une cithare est un instrument de musique a cordes pincées, est un instrument symbolique qui représente la musique, la poésie et l’art en général vieille de 158 printemps se laisse admirer, entre une cloche censée avoir guéri le bégaiement d’un enfant et un mvett, instrument dont l’apprentissage nécessite vingt et une années de pratique aux musiciens des peuples forestiers. Des exemplaires de la Constitution aux œuvres d’art les plus anciennes, des découvertes archéologiques aux pièces de poterie en passant par une exposition de photographies de ces cinquante dernières années, tout est fait pour présenter les quatre aires culturelles cohabitant au Cameroun comme l’aboutissement d’une histoire à la fois différente et commune[13]. ExpositionsCe musée conserve les éléments de la culture matérielle ancienne de quatre aires culturelles qui constituent le territoire camerounais, notamment l’aire culturelle Grassfields, Sawa, Soudano-Sahélien et Fang Béti. Le musée national, qui symbolise la régénération et la renaissance de la culture camerounaise[17] comporte une trentaine de salles équipées[5] de :
Permanentes- Commémoration centenaire des ordres - Sao TemporairesEn 2024, cette institution culturelle accueille une diversité d'expositions temporaires :
Boutique artisanaleCe musée offre plusieurs oeuvres artistiques et les tableaux , comme oeuvres: magni caractérise par son prix 180000 f,le code contemporain caractérisé par son prix également 155000 f ; le kakalumba avec son prix 150000f; Bull avec son prix 29000000 f on retrouve plusieurs oeuvres artistiques réalisé par un artiste Serge Binen et comme les tableaux artistiques comme la nourrtue des dieux, la prune de java, hard to breathe[25]. Dans ce musée l’ on retrouve plusieurs objets d’arts à savoir : les masques traditionnels, instruments de musique, vêtements et costumes patrimoniaux des dix régions,…, le Polyptique ,toile géante réalisée par une dizaine d’artistes africains, des emblèmes armoiries, des catalogues photographiques des 50 dernières années du Cameroun, des cartes présentant les différentes modifications de la superficie du Cameroun, des exemplaires de la constitution, des découvertes archéologiques, des portraits de nationalistes, de sportifs, de musiciens ainsi que de tous ceux qui ont marqué l’histoire politique du Cameroun depuis son indépendance. Ce qui va permettre de retracer l’histoire du Cameroun[26]. Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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