Mu Librae

Mu Librae

Données d'observation
(époque J2000.0)

Ascension droite	14^h 49^m 19,05130^s[1]
Déclinaison	−14° 08′ 56,4766″[1]
Constellation	Balance
Magnitude apparente	5,32[2] (5,69 / 6,72[3] / 14,70[4])
Localisation dans la constellation : Balance

Caractéristiques

Type spectral	A1pSrCrEu / A6m[3]
Indice B-V	+0,07[2]
Variabilité	α^2 CVn[5]

Astrométrie

Vitesse radiale	−3,2 ± 1,4 km/s[6]
Mouvement propre	μα = −65,95 mas/a[1] μδ = −14,54 mas/a[1]
Parallaxe	13,71 ± 0,69 mas[1]
Distance	240 ± 10 al (73 ± 4 pc)
Magnitude absolue	1,32 ± 0,20

Caractéristiques physiques

Masse	2,31 ± 0,12 M☉[7]
Rayon	2,59 R☉[8] / 2,59 R☉[8]
Luminosité	41,7 L☉[7]
Température	9 592 ± 260 K[7]
Rotation	29,0 ± 1,7 km/s[7] / 32,0 ± 6 km/s[8]
Âge	417 Ma[9]

Désignations

μ Lib, 7 Lib, BD-13°3986, HD 130559, HIP 72489, HR 5523, NSV 6816, SAO 158821, WDS J14493 -1409[10]

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Mu Librae ou μ Librae est une probable étoile triple[3] dans la constellation de la Balance. Elle a une magnitude apparente combinée de 5,32[2], qui est suffisamment brillante pour être faiblement visible à l'œil nu. Avec un décalage de la parallaxe annuel de 13,71 mas[1], le système est situé à une distance estimée à environ 240 années-lumière de la Terre.

Caractéristiques

La paire intérieure se compose de deux étoiles blanches de la séquence principale qui, en 2006, avaient une séparation angulaire de 1,79 seconde d'arc le long d'un angle de position de 5,5°[11]. Elles ont une séparation physique estimée à 139 ua[8]. Le composant A, est une étoile Ap magnétique de magnitude 5,69[3] montrant des surabondances d'éléments comme l'aluminium, le strontium, le chrome et l'europium[7]. Par conséquent, elle a un type spectral de A1pSrEuCr[3]. C'est une variable photométrique avec des périodes de 25,399 2 ± 0,197 0 et 1,887 1 ± 0,000 8 jours. L'intensité du champ magnétique de surface est de 1 375 G[7].

Le composant B est une étoile Am avec un type spectral A6m[3]. Elle a une magnitude apparente de 6,72[3]. Le membre tertiaire (composant C), est une étoile de magnitude 14,70 située à une séparation angulaire de 12,90 secondes d'arc et à un angle de position de 294° en 2000[4].

Références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mu Librae » (voir la liste des auteurs).

1. F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474,‎ 1^er novembre 2007, p. 653–664 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361:20078357, lire en ligne, consulté le 14 avril 2024)
2. P. M. Corben et R. H. Stoy, « Photoelectric Magnitudes and Colours for Bright Southern Stars », Monthly Notes of the Astronomical Society of South Africa, vol. 27,‎ 1^er janvier 1968, p. 11 (ISSN 0024-8266, lire en ligne, consulté le 14 avril 2024)
3. P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389,‎ 1^er septembre 2008, p. 869–879 (ISSN 0035-8711, DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, lire en ligne, consulté le 14 avril 2024)
4. « VizieR », sur vizier.u-strasbg.fr (consulté le 14 avril 2024)
5. (en) « VSX : Detail for NSV 6816 », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le 14 juillet 2024)
6. J. H. J. de Bruijne et A. -C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy and Astrophysics, vol. 546,‎ 1^er octobre 2012, A61 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361/201219219, lire en ligne, consulté le 14 avril 2024)
7. K. T. Wraight, L. Fossati, M. Netopil et E. Paunzen, « A photometric study of chemically peculiar stars with the STEREO satellites - I. Magnetic chemically peculiar stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 420,‎ 1^er février 2012, p. 757–772 (ISSN 0035-8711, DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.20090.x, lire en ligne, consulté le 14 avril 2024)
8. K. S. Howe et C. J. Clarke, « An analysis of v sin (i) correlations in early-type binaries », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 392,‎ 1^er janvier 2009, p. 448–454 (ISSN 0035-8711, DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.14073.x, lire en ligne, consulté le 14 avril 2024)
9. O. Kochukhov et S. Bagnulo, « Evolutionary state of magnetic chemically peculiar stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 450,‎ 1^er mai 2006, p. 763–775 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361:20054596, lire en ligne, consulté le 14 avril 2024)
10. (en) * mu. Lib -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
11. Brian D. Mason, William I. Hartkopf, Gary L. Wycoff et Gary Wieder, « Speckle Interferometry at the US Naval Observatory. XIII. », The Astronomical Journal, vol. 134,‎ 1^er octobre 2007, p. 1671–1678 (ISSN 0004-6256, DOI 10.1086/521555, lire en ligne, consulté le 14 avril 2024)

Liens externes

• Ressource relative à l'astronomie :
  • Simbad
• • (en) μ Lib A sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  • (en) μ Lib B sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.