Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 25,21 km, comprend trois cours d'eau notables, la Dême (1,195 km), la Glaise (0,922 km) et le Rondy (4,445 km), ainsi que divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
La Dême, d'une longueur totale de 32,5 km, prend sa source à 160 m d'altitude au sud-ouest du territoire communal aux abords du hameau des Tesnières et se jette dans le Loir à Vouvray-sur-Loir, à 47 m d'altitude, après avoir traversé 9 communes[3]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 2[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[4].
Sur le plan piscicole, la Dême est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[5].
La Glaise, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune de La Ferrière et se jette dans la Brenne au Boulay[6].
Ce cours d'eau est classé dans la liste 1[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[7]. Sur le plan piscicole, la Glaise est également classée en deuxième catégorie piscicole[5].
Le Rondy, d'une longueur totale de 11,4 km, prend sa source au sud-ouest du territoire communal aux abords du hameau de la Houlée et se jette dans la Brenne à Neuville-sur-Brenne, après avoir traversé 3 communes[8].
Ce cours d'eau est classé dans la liste 1[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[7]. Sur le plan piscicole, le Rondy est également classé en deuxième catégorie piscicole[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 704 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Laurent-en-Gâtines à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Urbanisme
Typologie
Au , Monthodon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (87,7 %), forêts (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones urbanisées (0,6 %), prairies (0,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Beaumont, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 344 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 344 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Toponymie
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Histoire
En 1822, Monthodon a annexé la commune du Sentier par ordonnance royale[25]. Toutefois les délibérations pour rétablir la section du Sentier en commune distincte, ou à défaut la rattacher à la commune du Boulay plus proche et d'accès plus pratique, dureront jusqu'en 1901. Les habitants du Sentier, en signe de protestation contre cette décision prise sans leur assentiment et voyant que leurs démarches n'aboutissent pas, se convertissent massivement au protestantisme en 1895. Ils constituent alors « une société civile immobilière dont le but est la construction et la gestion d'un temple[26] ». Ce temple modeste construit en 1896, et qui est resté en activité jusqu'en 1989, témoigne de cette rébellion originale[27]. Il herbergea un certain temps l'Association des Amis du Sentier. Le cimetière du Sentier, attaché à l'ancienne paroisse, fut définitivement fermé par arrêté municipal en 1860, et l'église abandonnée vendue à un particulier.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 642 habitants[Note 4], en évolution de +5,94 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Monthodon se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Amboise.
L'école primaire accueille les élèves de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église romane Saint-Étienne date du XIe siècle, bâtie par l'instance de l'évêque de Paris Renaud de Vendôme, dont il ne reste que la base des murs et la porte d'entrée de l'édifice d'origine. Elle a été reconstruite aux XVIe et XVIIe siècles. La paroisse dépendait autrefois de l'abbaye de la Trinité de Vendôme.
L'ancienne église Saint-Pierre-du-Sentier, qui date aussi du XIIe siècle, dépendait de l'abbaye de Marmoutier de Tours.
Deux lavoirs anciens.
Le temple protestant du Sentier, qui date de 1896.
Personnalités liées à la commune
Alfred Foreau (1884-1956), né à La Mahoudellerie, deuxième dirigeant de l'ESA d'Angers et cofondateur de la JAC.
↑Le classement en liste 2 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
↑ a et bLe classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Fiche Sandre - le Rondy », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )