Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Moises Finalé, né le à Cárdenas[1], est un peintre, dessinateur, sculpteur contemporain cubain ayant passé une grande partie de sa vie en France à partir de 1989. Son travail peut être vu au Musée national des Beaux-Arts de Cuba.
Artiste utilisant tous les supports, Moises Finalé explore une figuration métissée et éclectique. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreux musées et galeries aux États-Unis, en Europe et à Cuba.
En 1982, il fonde avec trois autres artistes le groupe 4x4[3] composé de Gustavo Acosta, José Franco, Carlos Alberto Garcia. Ce groupe introduira une réflexion nouvelle sur l'art au cours des années 1980 que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de Cuba. En 1983, il participe à la première rencontre des artistes latino-américains et des Caraïbes à la Maison des Amériques à La Havane. De 1992 jusqu'à 2005, Moises Finalé a créé les affiches du Festival des rencontres cinémas d'Amérique latine de Toulouse[3]. Plusieurs critiques, cinéastes et écrivains cubains ont participé à ce festival, parmi lesquels se trouvent Leonardo Padura, Fernando Perez et Humberto Solás.
En 2003, Eusebio Leal invite Moises Finalé à exposer au Musée national des Beaux-Arts (Cuba) à La Havane, l'exposition Herido de sombras. En 2005, il expose au Palais des Nations unies au Salon de los pasos perdidos. Il a participé à plus de 100 expositions collectives tant en Europe, qu'à Cuba et aux États-Unis. Il a illustré de nombreux livres dont El hombre que amaba a los perros[4] de Leonardo Padura, Nous et les autres ; les cultures contre le racisme[5], Voyage à la Havane[6] de Reinaldo Arenas et Trafiquants de beauté de Zoe Valdes[7].
Œuvre
L'œuvre de Moises Finalé traite le métissage en constante évolution[8]. Moises Finalé « est issu d'une famille hispanique et urbaine, c'est aux sources historiques et populaires de Cuba, à la rencontre de l'Afrique et de l'Espagne, du noir et du blanc, du sacré et du profane, du primitif et des rites ancestraux que prennent corps ses figurations. Elles sont en général de couleurs sourdes celles qui expriment le mystère, avec parfois des teintes vives associées au sexe et à l'ivresse »[9]. Il a inventé un langage propre « à la fois très personnel et original (qui) nous offre un art aux dimensions anthropologiques et à vocation interculturelles où les couleurs et les contrastes donnent toute leur authenticité aux mystères qu'ils cachent »[10].
Moises Finalé est un artiste ayant utilisé de nombreux supports. Son travail embrase à la fois la gravure, le travail du bois, du métal, du tissu et de la sculpture. Il se procure également des matériaux issus de l'artisanat local tel que le papier « amate ». Moises Finalé joue « des verticalités axiales, des dédoublements dissymétriques, de formes tirées de sculptures africaines (...) d'échos contrastés de femmes et de figures animales, de corps nus ou désirants »[11]. Par ce travail, le spectateur de ses œuvres entre dans un univers fantasmatique.
Andrés D. Abreu, Entre dos un simulacro, Granma, 7 de octobre, 2005.
Apuntes de teléfono, Artecubano Ediciones, La Havane, Cuba.Textes Aymara Aymerice, 2005.
Eduardo Jiménez, Yo no tengo nostalgias de nada, interview, Belomonte 20, Portugal, 2005.
Eduardo Jiménez, Pío Tai o Apuntes marginales para una despedida, La Jiribilla, año VI, 26 de mai - 1 de juin 2007.
Eduardo Jiménez, catalogue Se fueron los 80, Galería Servando, 25 de mai - 21 de juin 2007.
Píter Ortega, Repensar una década, catalogue Se fueron los 80, Galería Servando, 25 de mai - 21 de juin 2007.
Yolanda Wood, Turista cubano o problemas de identidad, catálogo Turista cubano o problemas de identidad, Galería Habana, febrero, La Habana, Cuba, 2011.
José Luis Estrada Betancourt, El esperado regreso de Moisés Finalé, Juventud Rebelde, 5 de février, La Havane, Cuba.
Yamilé Tabío, Los secretos de Finalé, catalogue al lado del camino, Ediciones Caribe, 2013.
Toni Piñera, Los enigmas de Moisés Finalé, journal Granma, 13 mai de 2013, p. 6.
José Luis Estrada Betancourt, Al lado del camino, journal Juventud Rebelde, 8 avril de 2013.
Yolanda Wood, Insularidades, Semanario Opus Habana, Vol XV no. 11 de 2013.
José Luis Estrada Betancourt, Moisés Finalé : No quiero ser un artista aislado, journal Cuba Contemporánea, 5 avril 2013.
Estrella Díaz, Con Finalé, al lado del camino, La Jiribilla no. 622, 6 au 12 avril 2013.
Yamilé Tabío, Los secretos de Finalé, Digital de Arte y Cultura Cubanow, 15 mai 2013, no. 20.
José Luis Estrada Betancourt, Al lado del camino, Juventud Rebelde, 8 avril 2013.
Toni Piñera, Moisés Finalé, un inventario del universo, Cubarte, el portal de la cultura cubana, 26 mai 2013.
Estrella Díaz, Moisés Finalé en La Acacia, web Habana Radio, 2013.
Yolanda Wood, Moisés Finalé y los espíritus antillanos, Uprising Art, Alemania.
Estrella Díaz, Virgen de la Fábrica: elogia nuestra locura y no perdones nuestra cordura, Revista La Jiribilla, número 682, junio de 2014.
Yamilé Tabío, Moisés Finalé, el sentimiento de la pintura, Art OnCuba, no 7, juin-août, 2015.
Yamilé Tabio, Jorge Gómez de Mello, Levitar en La Habana, Aurelia Ediciones, no. 4, novembre 2016.
Hamlet Fernández, Levitar sobre la vida… los enigmáticos mundos de Moisés Finalé, La Jiribilla, no. 807, décembre 2016.
Rafael Acosta de Arriba/Yamilé Tabio, Moisés Finalé: La metáfora hecha mujer, catalogue, expo El peso de su cuerpo, Centre Hispanoamericano de cultura, La Havane, Cuba, 2019.
Yamilé Tabio, Moisés Finalé : sitio en construcción, catalogue Sitio en construcción, galería La Nave, Génesis, 13 Bienal de La Havane, Cuba, 2019.
Nelson Herrera Ysla, Finalé mundo, cataogue Finalé mundo, Galería Máxima, La Havane, Cuba, 2019.
↑ a et b(de + en) Nungesser, Michael. Finalé, Moïsés, Allgemeines Künstlerlexikon Online : Allgemeines Künstlerlexikon Online / Artists of the World Online, edited by Wolf Tegethoff, Bénédicte Savoy and Andreas Beyer. Berlin, New York: K. G. Saur, 2009.