« À cette époque, j'ai commencé à jouer des rôles secondaires dans le théâtre tunisien, mais la situation du théâtre et mes confrontations continues avec les responsables n'étaient pas encourageantes. Un jour, en pleine dépression, j'ai eu Serreau au téléphone et me plaignais de mon état. Il m'a dit : il est temps de vous lancer dans le théâtre comme un professionnel. Venez joindre ma compagnie théâtrale[3]. »
Il reste en exil volontaire en France jusqu'en 1985[1] avant de rentrer en Tunisie en 1988 pour devenir directeur du Théâtre national tunisien[2] après avoir écrit ses Ismaïl Pacha (1986) et Salut l'instit[1]. Il prend des mesures visant à renouveler le théâtre tunisien et s'engage dans de nombreux spectacles et projets théâtraux[2]. Mais Driss est aussi intéressé par d'autres formes artistiques et c'est ainsi qu'en 2003, il fonde l'École nationale des arts du cirque de Tunis[2]. Il déclare alors :
« Le centre est un projet et une décision présidentielle qui sert à mettre en évidence le rôle que peut jouer l'art du cirque dans la culture arabe. Dans ce centre, on trouve le théâtre, la musique, la danse, les arts plastiques et le cirque artistique[3]. »
↑« Une pièce signée Mohamed Driss, directeur du Théâtre national tunisien. Haddith : quand le silence est d'or », L'Orient-Le Jour, (ISSN1564-0280, lire en ligne, consulté le ).
↑Adel Latrech, « Tunisie : Med Driss et David Gauchard, metteurs en scène d'une coproeduction tuniso-française : la fille du général - Au théâtre national tunisien », La Presse de Tunisie, (ISSN0330-9991, lire en ligne, consulté le ).