Mohamed Béji Ben Mami
Mohamed Béji Ben Mami (arabe : محمد الباجي بن مامي), né le à Tunis[1], est un historien et homme politique tunisien. Il est maire de Tunis de 2010 à 2011. BiographieFormationTitulaire d'une licence et d'une maîtrise en histoire de la Sorbonne, il est aussi titulaire d'un doctorat d'État en histoire et archéologie de la faculté des sciences humaines et sociales de Tunis[1]. CarrièreIl entame sa carrière à l'Institut national d'archéologie et d'art (actuel Institut national du patrimoine) en 1977 et y assume différentes responsabilités : chef de service des monuments religieux de la ville de Tunis (1985-1994), conservateur du site historique de Sidi Bou Saïd (1987-1994), chef de section de l'inventaire et des recherches de la civilisation islamique (1994), conservateur du patrimoine de la ville de Tunis (1992-2002)[1]. Il devient ensuite directeur du Centre des sciences et des techniques du patrimoine en 2000 et directeur général de l'Institut national du patrimoine en 2002[1]. Élu au Conseil municipal de Tunis, militant du Rassemblement constitutionnel démocratique de 1991[1] à 2011, il est nommé par le président de la République, Zine el-Abidine Ben Ali, comme maire de Tunis le . Le , une délégation spéciale est nommée pour remplacer les institutions élues sous le régime Ben Ali[2], mettant ainsi fin au mandat de Ben Mami. ProcèsLe , un mandat d'arrêt est émis à son encontre pour son rôle dans le vol d'objets archéologiques[3]. Début , l'une des chambres pénales du tribunal de première instance de Tunis le condamne à quatre ans de prison pour avoir exploiter un quasi-employé de son titre afin d'en tirer profit, sans en avoir droit pour lui-même ou les autres, ou au détriment de l'administration, pour avoir céder en 2009 des artéfacts à Mohamed Sakhr El Materi, gendre du président Zine el-Abidine Ben Ali[4]. Le , la chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis décide de lever l'interdiction de voyager émise auparavant contre Ben Mami, tout en maintenant sa condamnation[5]. DistinctionsBen Mami est fait chevalier (1996) puis officier (2000) de l'ordre du Mérite national au titre du secteur culturel[1]. Publications
Références
Liens externes
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