Mogchok RinpochéMogchok Rinpoché
Mogchok Rinpoché (tibétain : རྨོག་ལྕོག་རིན་བོ་ཆེ, Wylie : rmog lcog rin po che), aussi appelé Mogchok Tenzin Tekchok, né en 1952 à Lhassa, au Tibet, mort le 12 juin 2023 en France[1], est un lama tibétain formé aux écoles Shangpa Kagyu et Gelugpa du bouddhisme tibétain, se réclamant du mouvement bouddhiste non sectaire Rimé. BiographieMogchok Rinpoché est né en 1952[2]. Son père est Tashi Pälräl[3], un général tibétain[4]. Alors qu’il a trois ans, il est reconnu par Trijang Rinpoché un des maîtres du 14e dalaï-lama, reconnaissance qu'il confirme lui-même, comme la réincarnation de Mogchokpa Rinchèn Tseundru, un célèbre yogi dont la lignée remonte au XIe siècle, dont le dernier représentant, Mogchok Jampa Tsöndu, est mort en 1948[5]. Lors d'un séjour à Lhassa dans les années 1950, Kalou Rinpoché rêva qu'un enfant, Mogchok Rinpoché, était l'incarnation de Mokchokpa, ce qui fut confirmé par le 16e karmapa[6]. Après l'invasion chinoise du Tibet de 1959, Mogchok Rinpoché est emprisonné et torturé[4] pendant plusieurs années avant de s'enfuir en Inde[7] en 1980[4]. Il a alors étudié à l'Institut de dialectique bouddhiste sur les conseils du dalaï-lama[7]. Il s'est ensuite rendu en visite à Taïwan et en Europe pour enseigner le dharma[7]. Il est reconnu comme un des maîtres de l'école Shangpa Kagyu[8]. Il a reçu des enseignements du dalaï-lama, de Kirti Tsenshab Rinpoché, de Denma Locho Rinpoché, de Lati Rinpoché, de Berou Kyentse Rinpoché et de Sakya Trizin[5], dont il est un oncle[9]. Mogchok Rinpoché a enseigné deux ans dans un centre bouddhiste de Taïwan[5]. À la demande de Lama Zopa Rinpoché, il résida un an au monastère Nalanda dans le Tarn[4]. Après fin 1999, il enseigne en France à Marseille, Paris, Cergy, La Rochelle, La Ciotat, Narbonne, Colmar et Mont-de-Marsan. Mogchok Rinpoché participe également à une formation de troisième cycle sur l'accompagnement des mourants à l'hôpital de la Timone, à Marseille[5]. Mogchok Rinpoché organise des libérations d'animaux destinés à la consommation, restitués à leur milieu naturel. Cette pratique s'inscrit dans la tradition bouddhiste[10]. Notes et références
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