Miriam Waddington, née à Winnipeg le et décédée à Vancouver le , est une poète, écrivaine et essayiste canadienne[1].
Biographie
Miriam Waddington, née Dworkin, est née à Winnipeg, au Manitoba, le 23 décembre 1917, de parents émigrés russes et juifs. Ses parents l'envoient dans une école juive, où elle approfondit ses connaissances du yiddish[2],[3].
Dans les années 1930, elle s'installe à Ottawa avec sa famille, où elle rencontre son futur époux et la poète Ida Maze, qui l'aide à lire et écrire de la poésie[2],[3]. Ses parents l'envoient ensuite étudier à l'Université de Toronto où elle obtient un baccalauréat en arts en 1939, puis une maîtrise en arts en 1968. Elle possède également une maîtrise en service social de l'Université de Pennsylvanie[1]. En 1939, elle épouse Patrick Waddington. Ils ont deux fils : Marcus, né en 1946, ainsi que Jonathan, né en 1951[2]. Elle et son mari divorcent en 1960[2].
En 1945, elle s'installe à Montréal, où elle pratique ses emplois de travailleuse sociale et de professeure de service social jusqu'en 1960[2]. Deux ans après son divorce, en 1962, elle retourne à Toronto afin de poursuivre sa carrière de professeure. Elle prend finalement sa retraite en 1983, après avoir enseigné l'anglais près de vingt ans à l'Université de York[1].
Sa carrière de travailleuse sociale imprègne son écriture, notamment dans son recueil The Season's Lovers, qui aborde également le thème de l'amour[1]. L'écriture passe après son emploi et sa famille[4]. Elle a donc peu écrit, jusqu'à ce qu'elle s'implique davantage dans la communauté littéraire montréalaise dans les années 1940[3]. Ses œuvres sont grandement influencées par sa culture juive et socialiste, ainsi que par sa nature féministe[4]. De plus, ses écrits sont marqués par l'utilisation du yiddish, appris durant son enfance, qui lui donne une plume crue et directe[3]. Ses travaux sont publiés dans plus de 200 anthologies et traduits dans plusieurs langues[5].
En 1992, elle déménage à Vancouver afin de se rapprocher de son fils Jonathan et de sa famille[2]. Elle décède le 3 décembre 2004 à l'âge de 86 ans[4]. Ses nombreux recueils de poésie font l'objet d'une édition critique en deux volumes éditée par Ruth Panofsky[2].
Œuvres
Poésie
Green World, Montréal, First Statement, 1945, 40 p.
L'Univers verdoyant, Montréal, Éditions de la Guilde graphique, 1977.
The second silence, Toronto, Ryerson Press, 1955, 57 p.
The season's lovers, Toronto, Ryerson Press, 1958, 56 p.
The Glass trumpet, Toronto, Oxford University Press, 1966, 96 p.
Little allegories of Canada : Montreal, all french speaking here, Santa Barbara, Unicorn Press, 1967.
About how hard it is to find new words in an outworn world when you are not a magician, Santa Barbara, Unicorn Press, 1968, 4 p.
Flying with Milton, Santa Barbara, Unicorn Press, 1969.