Un microélément ou élément trace est un élément chimique nutritif de nature minérale dont les organismes ont besoin en faible quantité pour se développer.
On distingue ainsi selon leur concentration : les macroéléments (entre 30 et 1 300 g pour un corps humain de 70 kg, apports journaliers > 100 mg/j), les microéléments (entre 0.1 et 10 g pour un corps humain de 70 kg, apports journaliers de l'ordre de 1 à 10 mg/j) et les oligoélément ou éléments ultratraces (< 1 mg/kg)[1],[2].
Preuves limitées d'action biologique chez les mammifères
Aucune preuve d'action biologique chez les mammifères, mais essentiel chez d'autres animaux. (Dans le cas du lanthane, les preuves embryonnaires d'essentialité restent difficilement applicables car les autres éléments des lanthanides (Ce, Pr, Nd, Sm, Eu, Gd) sont chimiquement très similaires.)
composant des os (apatite) et des cellules notamment dans les processus d'obtention d'énergie[3] ; sous forme de phosphate en contextes biologiques[4].
constitutif de l'hémoglobine et des cytochromes de la chaine respiratoire ; sa capacité à s'oxyder lui permet de transporter l'oxygène dans le sang, se combinant avec l'hémoglobine pour former l'oxyhémoglobine ; il n'est nécessaire qu'en faible quantité car il est réutilisé et non éliminé.
Les sources de fer sont le foie de nombreux animaux, les légumes secs comme les [[Lentille cultivée|lentille]s]…
Le manganèse a un rôle à la fois structural et enzymatique. Il est présent dans différentes enzymes, notamment la superoxyde dismutase à manganèse (Mn-SOD), qui catalyse la dismutation des superoxydes.
Le dioxyde de sélénium est un catalyseur approprié pour l'oxydation, l'hydrogénation et la déshydrogénation des composés organiques. C'est un facteur essentiel pour l'activité d'enzymes antioxydantes telles que la glutathion peroxydase.
↑D. E. C. Corbridge, Phosphorus: An Outline of Its Chemistry, Biochemistry, and Technology, Amsterdam, Elsevier Science Pub Co, 1 de febrero de 1995, 1220 p. (ISBN0444893075)