Michel Voisin (résistant)
Michel Voisin
Michel Jules Victor Voisin, né à Lille (Nord) le , et décédé à Sceaux (alors Seine, aujourd’hui Hauts-de-Seine) le , est un normalien, membre de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale. BiographieMichel Voisin, fils du professeur Eugène Voisin, fait ses études au lycée Saint-Louis. Reçu en 1942 à l'École normale supérieure, où il a comme professeur Alfred Kastler, futur Prix Nobel, il y est remarqué par une intelligence et un esprit de recherche particulièrement développés[non neutre]. Il était déjà entré en Résistance à la fin de 1940 et rédige des articles dans un journal publié par la résistance[1], sous le pseudonyme de Louis Mathurin. Il organise et développe plusieurs groupes armés de lutte contre l'occupant, ravitaille des réfractaires et permet à des milliers de jeunes d'échapper au Service du travail obligatoire (STO). Il paie de sa personne dans des coups de main audacieux et s'impose à ses camarades par sa personnalité et ses qualités de caractère[non neutre]. Il coordonne et utilise ses groupes dans la banlieue sud de Paris, qui contribueront à la Libération à faciliter la progression de la 2e division blindée vers la capitale. Michel Voisin est arrêté le [2] à la Schola Cantorum de Paris, puis incarcéré à la prison de Fresnes[3] et ensuite déporté pour des faits de résistance[4] à Buchenwald (matricule 81.485) dans le convoi du 18 août 1944 au départ de Compiègne[5]. Dès la nouvelle de sa libération en 1945, il est nommé conseiller municipal de Sceaux. Arrivé épuisé le , il meurt cinq semaines après d'une maladie contractée à Buchenwald. Il repose à Sceaux, où une rue porte son nom. PostéritéUn décret signé par Georges Bidault rappelle l'action héroïque du jeune Résistant, le cite en exemple pour les services rendus à la cause française au sein des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et lui décerne à titre posthume la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec palme. En 1948, des camarades d'école, des amis, des professeurs, des Résistants avec qui il avait agi, des survivants de captivité, ont publié un recueil de témoignages sur Michel Voisin[6]. Décorations
Hommages
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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