Michel Laurent est un photographe vosgien engagé sur de nombreux sujets notamment la valorisation du travail des photographes de paysages régionaux[1]. Il lutte contre les organismes faisant la promotion de sites géographiques à partir de photos issues de bases de données qui sont bien souvent prises ailleurs et lance le label de Visuel d’appellation d’origine contrôlée[2].
Dans les Vosges, il fait équipe avec Vincent Munier, Alain Grandemange, Yann Godé et ensemble, ils organisent, plusieurs années d'affilée, Les Sentiers de la photo[3],[4].
Pendant la crise sanitaire de 2020, il perd ses deux parents du Covid et met en scène, avec Anne-Claire Goulon et Lorraine Pierrat, des photographies de personnes portant des masques lors d'une exposition qui a vocation à rendre hommage aux disparus[5],[6].
Michel Laurent est également lanceur d'alerte sur les incendies et les maladies des forêts[7],[8]. Il met en valeur cette ressource et les métiers qui lui sont liés[9].
En 2022, il est à l'initiative d'un ouvrage engagé Le Peuple du bois, basé sur ses visuels et demande à deux auteurs, Catherine Claude et Pascal Triboulot, d'écrire des textes[10],[11]. Cet ouvrage devient une référence dans le milieu des acteurs de la filière bois et est préfacé par l'ingénieur bois Jean-Luc Sandoz et post-facé par l'architecte Dominique Gauzin-Müller[12],[13],[14].
Bibliographie
À force d'eau, la Moselotte en balade, texte et images Michel Laurent, Éditions Girompaire, 2002, 96 p. (ISBN978-2-905730-01-5).