La maison de Mièges tirait son nom de la prévôté du Val de Mièges. Les seigneurs de ce lieu tenaient ce fief des sires de Salins[3]. En 1270, Pierre II de Mièges, chevalier, vend la prévôté à Laure de Commercy, veuve de Jean Ier de Chalon[3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 84 habitants, en évolution de −15,15 % par rapport à 2008 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Avec sa remarquable chapelle des seigneurs de Chalon, l'église priorale de Mièges (qui était également église paroissiale de la ville de Nozeroy, où s'élevait leur grande résidence princière) offre un intérêt particulier. Cette chapelle de style gothique flamboyant a bénéficié sans doute de la collaboration du maître-maçon Antoine Lagniaz. Elle frappe par ses voûtes complexes à clefs de voûte pendantes et nervures dédoublées (fin XVe siècle - début XVIe siècle). Cet ensemble de qualité exceptionnelle présente une proche parenté avec une chapelle de l'église d'Orbe, en Suisse[10].
Jean-Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Besançon, Jean-Antoine Vieille, (lire en ligne), p. 250 à 253
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Marcel Grandjean, L'architecture religieuse en Suisse romande et dans l'ancien diocèse de Genève à la fin de l'époque gothique, vol. 157, t. I, Lausanne, Cahiers d'archeologie romande, coll. « Cahiers d'archéologie romande », , 805 p. (ISBN978-2-88028-157-1), p. 316-318.