Maxime LefebvreMaxime Lefebvre
Maxime Lefebvre, né le [1], est diplomate[2], docteur en science politique, professeur à l'Institut d’études politiques de Paris[3] et à ESCP Europe, et a publié plusieurs ouvrages de relations internationales et de géopolitique européenne[4]. BiographieJeunesse et étudesAprès des études primaires et secondaires à Tourcoing et une prépa HEC à Paris (Ipesup-Prepasup), Maxime Lefebvre est devenu diplômé de l'École des hautes études commerciales de Paris (1989) puis de Sciences-Po Paris (1990) et a fait une maîtrise d'histoire à l'Université de Sorbonne Paris IV (1990). Après son service militaire dans la marine comme élève-officier aspirant (section interprétation-transmission) en 1991, il est sorti de l'École nationale d'administration en 1994. En 2012, il a soutenu une thèse de doctorat en science politique à l'Université Panthéon-Assas sous la direction de Serge Sur sur l'Union européenne : la fédération d'États-nations entre préférences nationales, jeux de puissance et coopération institutionnelle[5] (publiée et adaptée en 2013 sous la forme d'un essai La construction de l'Europe et l'avenir des nations). Carrière diplomatiqueEntré au ministère des affaires étrangères en 1994, Maxime Lefebvre a été conseiller technique au cabinet de Hubert Védrine, Ministre des affaires étrangères, entre 1997 et 2000. Il a été en poste à l'ambassade de France à Berlin et à la représentation permanente auprès de l'Union européenne. Il a aussi été responsable des affaires européennes à l'Institut français des relations internationales (2002-2004), directeur des relations internationales à l'École nationale d'administration (2010-2012), et directeur adjoint de la prospective au ministère des affaires étrangères (2012-2013). Il est nommé en 2013 ambassadeur, représentant permanent auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, à Vienne[6]. Puis il devient ambassadeur en mission auprès de Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, qui est chargé avec Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre-présidente de Sarre, de préparer un rapport pour promouvoir l'intégration au sein de nos sociétés[7], rapport présenté au Conseil des ministres franco-allemand de Metz le . En 2017, il est nommé ambassadeur pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières, fonction qu'il quitte en 2018[8] pour être chargé de la prospective à la direction de l'Union européenne du Quai d'Orsay. Durant sa carrière, Maxime Lefebvre a notamment travaillé sur les questions stratégiques, la relation avec la Russie et les relations franco-allemandes. Il a été impliqué dans la gestion de trois crises majeures à l'est de l'Europe : la crise du Kosovo (1998-1999) qu'il a suivie comme conseiller au cabinet de Hubert Védrine ; la guerre en Géorgie (2008) durant laquelle il présidait le groupe Europe orientale et Asie centrale du Conseil de l'Union européenne à Bruxelles à l'occasion de la présidence française de l'UE ; et la crise ukrainienne pendant laquelle il était ambassadeur à l'OSCE (2014).[réf. nécessaire] Activités académiquesMaxime Lefebvre a publié de nombreux ouvrages et articles sur les relations internationales et les questions européennes, notamment un manuel de relations internationales qui fait référence pour la préparation aux concours administratifs[9]. Il est membre du comité de rédaction de la Revue internationale et stratégique de l'Institut des relations internationales et stratégiques[10], dirigé par Pascal Boniface, et co-responsable avec Frédéric Bozo de la rubrique « politique étrangère de la France » dans l'Annuaire français de relations internationales.|date=18 avril 2020[11] EngagementsIl fait partie des personnalités siégeant au troisième collège du Mouvement européen[12]. Ouvrages
Notes et références
Liens externes
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