Maurice VillaretMaurice Villaret
Tombe au cimetière du Père-Lachaise. Maurice Louis Villaret est un neurologue français né le à Paris (2e) et mort le dans la même ville (8e)[1]. BiographieEnfance et formationMaurice Villaret est le fils d'un médecin, Alexandre Villaret, et d'une pianiste connue à l'époque, Catherine Julie Albert[2], c'est une amie de Jules Massenet[1]. Son père est un peintre amateur qui s'intéresse aussi à l'histoire. Maurice grandit avec une passion pour la littérature, l'histoire et la peinture et passe du temps avec son père dans les musées italiens[2]. Il pratique aussi les sports tel que l'alpinisme et la voile et parcourt la Corse et une bonne partie de l'Europe à bicyclette[2]. Il fait ses études à Paris[3] en étant l'élève de Bouchard, Georges Henri Roger, Hallopeau et Gilbert. Il est externe des hôpitaux (1896-1900) puis interne (1901-1905)[4], médaillé d'or des hôpitaux (1906), reçu premier au concours de l'agrégation en 1913[1]. MariageEn 1907, Maurice Villaret épouse Juliette Lucile Moreau. Les témoins sont Charles Bouchard, Augustin Gilbert et Pierre Nobécourt (1871-1943)[5] professeur agrégé de médecine, membre de l'Académie de médecine, beau-frère de l'épouse[1]. CarrièreDe 1906 à 1909, Villaret donne des cours et des conférences dans le service de Gilbert à l'Hôpital Broussais, et à l'école des infirmières (1908-1913)[1]. De 1910 à 1921, il est à l'Hôtel-Dieu, successivement chef de laboratoire, chef de clinique, médecin des hôpitaux. Il est ensuite à Sainte-Périne (1922), Beaujon (1924), Saint-Antoine (1928) et à Necker (1929)[1]. Il devient professeur d'hydrologie thérapeutique et climatologie à la Faculté de médecine de Paris en 1927, puis à l'Hôpital Broussais (1937[6]). Admis à la retraite en 1945, il est remplacé par Louis Pasteur Vallery-Radot[1]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (35e division). Travaux scientifiquesMaurice Villaret est connu pour ses études et expérimentations expliquant avec précision la localisation des lésions vasculaires du cerveau[7]. En 1916, il décrit le syndrome de Villaret (en). Ce syndrome est caractérisé par une paralysie ipsilatérale[Note 1] des nerfs crâniens IX, X, XI, XII et parfois VII. La paralysie est causée par une lésion située dans l'espace rétroparotidien postérieur[8],[9]. Avec Augustin Gilbert, il s'intéresse aussi à l'hypertension portale, aux cirrhoses et à l'ensemble des maladies du foie[10]. Avec un de ses élèves, Justin-Besançon, il publie de nombreux travaux sur l'acétylcholine[11] et sur les embolies pulmonaires[1]. Autres activitésDurant la première guerre mondiale, il est successivement médecin-major d'ambulance, chef du centre de neurologie de la 16e région militaire, adjoint technique à la direction du service de santé du gouvernement militaire de Paris[1]. Il est délégué du ministère de la Guerre à la conférence interalliée pour la rééducation des mutilés (Londres, 20-25 mai 1918)[1]. Il est membre de commissions ministérielles sur les eaux minérales et l'enseignement de l'hydro-climatologie[1]. Honneurs et distinctions
Membre de l'Académie de médecine (1935), il est aussi membre de nombreuses sociétés savantes et d'associations internationales[1] :
Publications
Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia