Il est Président de l'association « Lorraine Loisirs », très active à Nancy dans les domaines touristique et artistique au cours des années 1950-1960[4],[a].
C'est par hasard que le jeune scout Maurice Jacquet devient passionné de sports collectifs en se promenant au stade de la Pépinière, où, lors d'un match de rugby, il renvoie un ballon arrivé à ses pieds ; il devient alors rugbyman, puis arbitre fédéral[2]. Mais sa passion se porte bientôt principalement sur le football ; en 1944, aux côtés de Roger Coulon, Lucien Rué et Jean Mathieu, il figure sur la photographie souvenir de la Coupe de France remportée au Parc des Princes par l'équipe fédérale Nancy-Lorraine, et c'est à lui qu'est confiée la précieuse coupe - un moment inoubliable qu'il évoquera des années plus tard avec le président fondateur de l'AS Nancy-LorraineClaude Cuny[2]. C'est à cette époque qu'il devient journaliste sportif à Radio Lorraine[6] et speaker officiel du FC Nancy[2],[3]. Dans les années 1950, le chef du service des sports de la RTFGeorges Briquet fait appel à lui comme correspondant régional pour la Lorraine[7]. À la création de l'AS Nancy-Lorraine en 1967, il poursuit son rôle de speaker à Marcel-Picot pendant dix ans, avant de passer le relais à Gérard Muller, journaliste au quotidien L'Est Républicain[2],[8].
« Maurice Jacquet, c'est pour ainsi dire toute l'histoire du sport nancéien durant pratiquement un demi-siècle[2] »
Atteint de problèmes neurologiques[9], il décède le 13 août 1976. Il est enterré au cimetière du Sud à Nancy.
La Fondation Jacquet a été créée par des parents d'élèves du conservatoire et des écoles de musique de la région de Nancy en souvenir du fervent mélomane qu'était Maurice Jacquet, avec pour objectif l'organisation de concerts de musique classique[b].
↑Les Rencontres musicales Maurice Jacquet avaient lieu en été dans le grand salon de l'Hôtel de ville. L'association était présidée par Madame Chaptal[2], épouse d'un courtier en assurances, 4 rue Victor-Poirel. Dans les années 1990-2000, la Fondation Jacquet a permis à de nombreux jeunes talents de se produire en public : les pianistes Antoine Mourlas[13], Adam Laloum[14], le nancéien Jeffrey Nau, seul[15],[16], ou en duo avec le violoniste Damien Vergez, de l'Orchestre de Paris, ou avec la mezzo-soprano Delphine Lambert[17], la violoncelliste Claire-Lise Démettre[18], la kotoïsteFumie Hihara[19]…