Se démarquant du style Chéret, Maurice Biais est l'un des créateurs les plus importants de la Belle Époque[2]. Son art était réputé aussi bien en France qu'à l'étranger : en 1901, il expose des affiches et des dessins chez Williams à New York[3].
Illustrateur, il contribue à des périodiques comme Le Journal pour tous, des ouvrages pour la jeunesse, des partitions musicales, des cartes postales…
Dès 1899, il dessine des meubles pour La Maison Moderne, magasin fondé par Julius Meier-Graefe.
Il épouse la danseuse Jane Avril le à Jouy-en-Josas[4]. Leurs témoins sont Henri Letuppe, photographe ; Marie Thomas ; Amélie Guilminot, artiste lyrique, et Mary Thomas épouse Borye. A cette occasion, ils légitiment leur fils, Jean PIerre Adolphe né Beaudon le à Paris17e (Jane Avril se reconnait auparavant comme sa mère par un acte passé à la mairie du 17e le [5]). L'enfant prend alors officiellement le nom de son père, Biais.
Ils vécurent ensemble à Jouy-en-Josas jusqu'à leur départ pour se soigner dans le sud de la France en 1926. Il meurt le au sanatorium de Gorbio[6]« des suites de la guerre » selon Jane Avril. Elle parle probablement des gaz de combat[7].
Comtesse de R… dans ses fantaisies japonaises (1908)
Reuter's soap for the complexion and toilet (1908)
Notes et références
↑Et non en 1875 comme annoncé sur le site de la BnF. Voir les archives de l'état-civil de l'Essonne, acte de naissance n° 172, commune de Corbeil, année 1872.