Martin FleischmannMartin Fleischmann
Martin Fleischmann (né le à Carlsbad (Karlovy Vary) en Tchéquie et mort le dans le Wiltshire) est un scientifique britannique. Lui et Stanley Pons sont surtout connus pour avoir annoncé les premiers avoir réussi à réaliser une fusion froide entre du palladium et du deutérium le . BiographieNé à Karlsbad (actuellement Karlovy Vary, Tchéquie), il avait fui le nazisme avec sa famille. Il étudie à l'Imperial College London où il accède au doctorat en 1951. Il est nommé professeur à l’âge de 40 ans, et devient le principal investigateur (Faraday Chair) d'un large groupe d'électrochimistes à l'Université de Southampton, où il observe pour la première fois l’Effet de Raman (en). La principale force de sa compétence scientifique lui provient de l'étendue de la compréhension des phénomènes physiques[1]. Le à Salt Lake City, Utah, Martin Fleischmann et Stanley Pons annoncent à la presse la réussite de leur expérience sur la Fusion froide (nom donné plus tard à l'expérience). Après cinq années de recherche ils affirment avoir détecté une réaction suffisamment énergétique pour leur permettre de supposer que l'origine est nucléaire. Cette expérience s'est produite à température ambiante par électrolyse en utilisant de l'eau lourde comme électrolyte, sans mesure notable de radiations nucléaires. Ceci contredirait la connaissance scientifique actuelle concernant les réactions thermonucléaires. Ils sont alors attaqués sur la validité de leur expérience. Le gouvernement américain demande au MIT de refaire l'expérience. Mais alors que les expériences échouent dans la reproduction de leur travail, Eugene Mallove constate que les scientifiques chargés de manipuler les données des graphiques des tests de l'expérience sont contraints à démissionner du MIT. Le principal reproche que fait le monde scientifique à Martin Fleischmann et Stanley Pons est de ne pas avoir respecté le protocole normal d'annonce de leur découverte à la communauté scientifique, à savoir:
Des scientifiques de renom comme les professeurs Julian Schwinger (Prix Nobel de physique 1965) et Brian Josephson (Prix Nobel de physique 1976), ont pris la défense des idées proposées par Martin Fleischmann et Stanley Pons. À la suite de la débâcle scientifique initiée par leur annonce publique, ils ont tout d’abord trouvé refuge en France à Sophia Antipolis sur la Côte d'Azur entre 1991 et 1993. Puis Fleischmann a travaillé pour Toyota[2]. À sa retraite, il continuait à travailler avec des scientifiques anglais, américains et italiens. Bibliographie
Pour
Contre
Notes et Sources
AnnexesArticles connexesLiens externes
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