Au , Marlioz est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[5].
Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (37,8 %), forêts (28,1 %), prairies (19,7 %), terres arables (9,2 %), zones urbanisées (5,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Les formes anciennes de la commune ou de la paroisse sont Joannes de Marlio (1329), Cura de Marlio (vers 1344) ou encore Ante maladariam de Aquis in territorio de Marlio (acte d'inféodisation, 1413)[10],[11].
Le site henrysuter.ch considère que le nom proviendrait de l'usage du site avec l'exploitation d'une « carrière de marne ou marlière »[11]. En ancien français, marla, marle désigné la craie[11]. Pour Gros, le nom proviendrait d'un nom de domaine gallo-romain Mariliacus[10].
l'une fut inféodée par les comtes de Genève aux Confignon. Elle passa ensuite aux de la Croix, aux du Clos. Leur maison-forte brûla au milieu du XVe siècle ;
l'autre, dite de la Tour de Marlioz. De la fin du XIIIe au début du XVe, elle est habitée par les de Marlioz. Il devait y avoir une tour plus tard transformée en maison-forte. La seigneurie passe aux Viry puis aux Sallenove. À partir de la fin du XVIe, les propriétaires se succèdent rapidement. De 1594 à 1741, elle est tenue par les Livron. Puis ce sont les Pingon qui l'acquièrent. Vers 1830, le comte de la Prunarède achète des reliques pour l'église paroissiale et crée un pèlerinage[13].
Ses habitants sont appelés les Marlioziennes et les Marlioziens[14].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2021, la commune comptait 1 052 habitants[Note 3], en évolution de +13,85 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Tranché abaissé à dextre, haussé à senestre, d'un palé d'argent et de gueules, à la cotice d'or abaissée et brochante, et de gueules à la cotice d'argent côtoyée de deux filets du même ; à la cotice d'azur brochant sur la partition[22].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN2-7171-0200-0), p. 331-335 « Le canton de Frangy », p. 359-361 « Marlioz »..
↑Le -ioz final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1],[2],[3].
Dauzat (1951) rappelle que « Dans le parler local, on ne prononce pas le Z et le groupe io prononcé yo est atone. […] Trois seulement sont signalés […] : Verlioz, Marlioz et le Turrioz, — écrits désormais sur la carte : Verlio, Marlio et le Turrio »[4]
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ ab et cHenry Suter, « Marlioz », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne [PDF]), p. 16.
↑Roger Devos, Le château de Marlioz et ses propriétaires successifs, Echos Saléviens n°5,1995
↑Pierre Duparc, Le comté de Genève, IXe – XVe siècle, t. XXXIX, Genève, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, coll. « Mémoires et Documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 616 p. (lire en ligne), p. 545.
↑Guide du pèlerin de Marlioz- Annecy. Imprimerie L'ABRY- 1922)