Marie Howet commence à dessiner à 16 ans[1] et entre à l’Académie des Beaux-arts de Bruxelles en 1913[2]. Elle n’y reste que dix mois puis part à Paris pour intégrer l’École des Beaux-arts[2].
Elle remporte en 1922 à l’âge de 25 ans le Prix de Rome belge en peinture[2]. Elle est d'ailleurs la première femme à être ainsi distinguée.
Marie Howet est connue pour son portrait de Jules et Marie Destrée et comme une artiste latine (selon sa propre expression) de l'Ardenne [réf. nécessaire]. Pour l’artiste, le portrait constitue le meilleur élément d’étude, le plus riche, le plus difficile aussi. Il lui permet d’apprendre. Il y a la recherche du ton correspondant à l’image du sujet et aussi la ressemblance. Les centaines de portraits peints tout au long de sa carrière semblent bien confirmer cet aspect.
Arlon, musée Gaspar, collection de l'Institut archéologique du Luxembourg, dessin, huiles, aquarelles[3].
Libramont-Chevigny, collection communale conservée dans la maison de l'artiste, siège de l'Office du Tourisme.
Notes et références
↑Jean Stevo, Monographie de l’art belge. Marie Howet, Anvers, De Sikkel, , 40 p., p. 5
↑ ab et cLyse Vancampenhoudt, « Exceptionnelle Marie Howet : une condition à double tranchant », Marie Howet. Le chant des couleurs, Vresse-sur-Semois, Centre d’Interpretation d’Art - Fondation Chaidron-Guisset, , p. 58
↑Collectif, BTIAL 2017 N°1/2, Arlon, Institut archéologique du Luxembourg, , 86 p., p. 85
Voir aussi
Bibliographie
Angélique Brousmiche (Réd.), Marie Howet. Le chant des couleurs, Vresse-sur-Semois, Centre d’Interpretation d’Art - Fondation Chaidron-Guisset, 2021.