Marie-Joséphine-Louise de Montaut-NavaillesMarie-Joséphine-Louise de Montaut-Navailles La duchesse de Gontaut, gouvernante des Enfants de France, promenant Louise d’Artois et son frère, Henri, duc de Bordeaux, dans les jardins de Saint-Cloud
Marie-Joséphine-Louise, duchesse de Gontaut (Paris, - Paris, ), est une noble et une gouvernante des Enfants de France pendant la Restauration. Biographie![]() Marie-Joséphine-Louise de Montaut-Navailles est la fille d'Augustin François, comte de Montaut-Navailles, brigadier des armées du roi, gentilhomme de la Manche des Enfants de France (futur Louis XVI et ses frères), puis premier veneur de M. le comte de Provence, et de Marie Cécile Simonet de Coulmiers (1757–1814), connue sous le nom de comtesse de Montaut[1]. Marie-Joséphine-Louise de Montaut est la nièce de l'abbé François Simonet de Coulmiers, député du clergé de la Prévôté et Vicomté de Paris hors les murs aux états généraux, et de Claude François Simonet de Coulmiers (1752 - 31 mai 1794), fermier général[2]. Le comte de Provence (futur Louis XVIII) et sa femme la protégent et elle partage les leçons que donnait Madame de Genlis à la famille d'Orléans, avec laquelle sa mère rompt les relations après qu'a éclaté la Révolution. Elle émigre avec sa mère à Coblence en 1792 et de là, elles partent pour Rotterdam puis, finalement, pour l'Angleterre. Joséphine s'y marie avec Charles Michel de Gontaut-Saint-Blancard (1751-1825), fils cadet d'Armand Alexandre de Gontaut et Françoise Madeleine de Preissac. Elles reviennent en France après la Révolution et, à la Restauration, reprennent leur place à la Cour. Madame de Gontaut devient dame d'honneur de la duchesse de Berry, Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, et, à la naissance du premier enfant de cette dernière, la princesse Louise (future duchesse de Parme), gouvernante des Enfants de France. ![]() L'année suivante, à la naissance d'Henri, duc de Bordeaux (connu par la suite comme comte de Chambord), on lui confie aussi le soin de l'héritier des Bourbons. Elle reste fidèle aux Bourbons toute sa vie. Son mari meurt au début de 1826 et, la même année, une ordonnance du Roi Charles X, le , la créée duchesse de Gontaut[3]. À la révolution de 1830, elle suit en exil la famille royale, au palais de Holyrood, en Ecosse, puis à Prague, mais en 1834 elle se voit soudainement remerciée par Charles X : le duc de Blacas, qui dirigeait la Maison du Roi, jugeait dangereuses pour le prince et la princesse ses vues relativement libérales. Elle écrivit dans sa vieillesse des mémoires empreints de naïveté[4], qui jettent un curieux éclairage sur l'état d'esprit d'une gouvernante des enfants de France. Elle meurt à Paris en 1862. Du marquis de Saint-Blancard au duc de GontautCharles Michel de Gontaut, maréchal des camps et armées du Roi en 1789, émigre et sert dans l'armée des princes. Rentré en France en 1803, il se tient à l'écart jusqu'à la Restauration, qui le fait lieutenant général et grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint Louis. Deux jumelles sont issues de leur union :
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