François-Louis-Joseph de Bourbon Busset
François-Louis-Joseph de Bourbon, comte de Busset (, Paris - , Paris), est un général et homme politique français. BiographieIssu d'une branche non dynaste de la Maison de Bourbon, il est le fils du comte Louis-François-Joseph de Bourbon Busset (1749-1829), Lieutenant-général et cousin du roi, et d'Elisabeth Bourgeois de Boynes. Il est le petit-fils de François-Louis-Antoine de Bourbon Busset et de Pierre Étienne Bourgeois de Boynes, secrétaire d'état à la marine. Après avoir été emprisonné à la Révolution, il fait ses études au collège militaire d'Effiat. Il sert ensuite dans les armées impériales, dans la cavalerie blanche de Saint-Domingue, et est admis, comme lieutenant, au régiment des chevau-légers belges (1806). Capitaine en 1807, il fait les campagnes d'Allemagne, de Prusse et de Pologne, passe, en 1809, à l'Armée d'Espagne, et se distingue à Talavera et à Albuera. Capturé durant cette dernière bataille, il passe un an sur les pontons espagnols. "la cavalerie légère regretta la perte de M. de Bourbon-Busset, chef d’escadron au 27e chasseurs, commandant l’arrière-garde. Cet officier, que la plus brillante valeur faisoit distinguer à la tête de toutes les attaques, fut fait prisonnier, ayant eu son cheval tué dans charge contre les Anglais qui ramenoient vigoureusement ses tirailleurs."[1] Après cela, il revint prendre part à la guerre de France et passa chef d'escadron au 2e régiment d'éclaireurs de la Garde Impériale. À l'abdication de Napoléon, il est nommé colonel aide-major des gendarmes du roi (1814), maréchal de camp (1815), et, après avoir exercé deux fois les fonctions d'inspecteur général de la cavalerie, reçoit le commandement d'une subdivision militaire. Le , il est nommé Pair de France héréditaire, puis en 1824 baron-pair, sur institution d'un majorat. À la chambre des pairs,; tous ses votes furent acquis au pouvoir. Chef d'état-major général de la garde royale à l'armée d'Espagne (1823), il gagne à la suite de cette campagne le grade de lieutenant-général (1825). Peu de temps après, il commande une division au camp de Saint-Omer, puis à celui de Lunéville. Resté fidèle à la branche aînée des Bourbons, il cesse de siéger à la chambre des Pairs après la révolution de juillet 1830, et sollicite son admission à la retraite de l'armée, définitivement réglée le . Distinctions
Mariage et DescendanceIl épouse à Paris en 1818 Charlotte de Gontaut (Five fields, Grande-Bretagne, 9 octobre 1796 - château de Busset, 13 mars 1887), fille de Charles Michel, vicomte de Gontaut-Biron-Saint Blancard, lieutenant général des armées du Roi, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, et de Marie Joséphine Louise de Montaut-Navailles, duchesse de Gontaut en 1826, gouvernante des enfants de France. Dont :
Notes et références
Sources
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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