Contrainte de suivre en exil sa famille en Hongrie à la fin de la Première Guerre mondiale, elle revient en Bavière durant les années 1930, mais retourne de nouveau en exil en raison de l’opposition ouverte de son oncle le prince héritier (Kronprinz) Rupprecht de Bavière (alors prétendant au trône de Bavière) au chancelier allemand Adolf Hitler[3].
Luiz de Orleans e Bragança (1938-2022), chef de la maison impériale du Brésil et l’un des deux prétendants au trône brésilien de 1981 à 2022[7]. Sans alliance ni postérité ;
Eudes de Orleans e Bragança (1939-2020[8]), qui renonce en 1967 à ses droits dynastiques pour épouser Ana Maria de Moraes Barros (1945), dont il divorce. En secondes noces, il se remarie, en 1976, à Mercedes Neves da Rocha avec qui il aura quatre enfants.
Ana de Orleans e Bragança (née en 1971), qui épouse en 1996 Paulo Ibrahim Mansour (né en 1962) ;
Enfants de sa seconde union :
Eudes de Orleans e Bragança (né en 1978), qui épouse en 2008 Patricia Annechino Landau (née en 1984), dont deux enfants jumeaux : Eudes (né en 2011) et Valentina (née en 2011) ;
Antônia de Orleans e Bragança (née en 1979), qui épouse en 2007 Eduardo de Carvalho Moreira (né en 1978), fils du sénateur César de Faria Domingues Moreira, ambassadeur du Brésil en Norvège et en Islande ;
Maria Francisca de Orleans e Bragança (née en 1979), qui épouse en premières noces, en 2005, Bernardo Almeida Braga Ratto (né en 1977), dont deux enfants : Lucas (né en 2007) et Maria (née en 2010), divorce en 2013, puis qui épouse en secondes noces, en 2017, Michael Anthony Whyte (né en 1978), dont une fille : Lia (née en 2018) ;
Guy de Orleans e Bragança (né en 1985), qui épouse en 2017 Amanda Gabriel São Clemente de Azevedo, dont un fils : Francisco (né en 2019) ;
Bertrand de Orleans e Bragança (né en 1941), chef de la maison impériale du Brésil et l'un des deux prétendants au trône depuis 2022. Sans alliance ni postérité ;
Pedro de Orleans e Bragança (né en 1945), qui renonce à ses droits au trône en 1978 pour épouser Maria de Fátima de Lacerda Rocha (née en 1952), dont la famille fait partie des noblesses brésilienne et portugaise[réf. nécessaire]. D'où :
Maria Pia de Orleans e Bragança (née en 1975), qui épouse en 2001 Pr Rodrigo Otavio Broglia Mendes (né en 1974) ;
Carolina de Orleans e Bragança (née en 1978), qui épouse en 2005 Nuno de Carvalho Moreira (né en 1974), fils du sénateur César de Faria Domingues Moreira, ambassadeur du Brésil en Norvège et en Islande ;
Gabriel de Orleans e Bragança (né en 1980), qui épouse en 2009 Luciana de Sousa Oliveira Guaspari (née en 1981), dont un fils : Gabriel Pedro (né en 2013) ;
Maria de Fátima de Orleans e Bragança (née en 1988) ;
Manuella de Orleans e Bragança (née en 1989).
Fernando de Orléans e Bragança (né en 1948), qui renonce à ses droits au trône pour épouser, en 1975, Maria da Graça Baere de Araújo (1952). D'où :
Isabel de Orleans e Bragança (née en 1978), qui épouse le le comte Alexandre zu Stolberg-Stolberg (1974) ;
Maria da Gloria de Orleans e Bragança (née en 1982) ;
Eleonora de Orleans e Bragança (née en 1953), princesse du Brésil, qui épouse le prince belge Michel de Ligne (1951), frère aîné de la princesse Christine de Ligne, qui a épousé, en 1981, le prince Antônio de Orleans e Bragança, son frère. D'où :
Alix de Ligne (née en 1984), qui épouse le 17 juin 2016 le comte Guillaume de Dampierre ;
Henri de Ligne (né en 1989).
Francisco de Orleans e Bragança (né en 1955), qui renonce à ses droits au trône pour épouser, en 1980, Claudia Godinho (1954). D'où :
Maria Elizabeth de Orleans e Bragança (née en 1982), qui épouse en 2011 Dr Pablo Trindade de Souza (né en 1980) ;
Maria Thereza de Orleans e Bragança (née en 1984), qui épouse en 2017 Guilherme Zanker ;
Maria Eleonora de Orleans e Bragança (née en 1984).
Alberto de Orleans e Bragança (né en 1957), qui renonce à ses droits au trône et épouse, en 1983, Maritza Ribas Bockel (1961). D'où :
Pedro Alberto de Orleans e Bragança (né en 1988), qui épouse le Alessandra Fragoso Pires, dont un fils : Arthur (né en 2024) ;
Maria Beatriz de Orleans e Bragança (née en 1990) ;
Ana Thereza de Orleans e Bragança (née en 1995) ;
Antônio Alberto de Orleans e Bragança (né en 1997).
Maria Teresa de Orleans e Bragança (née en 1959), qui renonce à ses droits au trône pour épouser, en 1995, Jan Hessel de Jong (1953). D'où :
Johannes Pedro Hessel de Jong (né en 1997) ;
Maria Pia Hessel de Jong (née en 2000).
Maria Gabriela de Orleans e Bragança (née en 1959), qui renonce à ses droits au trône pour épouser, en 2003, Teodoro Senna Hungria de Silva Machado (né en 1952), et dont elle divorce en 2005.
Résidence
Le couple vit en France et tente à de nombreuses reprises de pouvoir émigrer au Brésil, avant d’y parvenir, après la fin du second conflit mondial. Le couple s’installe tout d’abord au palais du Grão-Pará(pt), à Petrópolis (dans l'État de Rio de Janeiro) et plus tard dans une villa du quartier du Retiro(pt). Pedro Henrique de Orléans e Bragança acquiert d'abord un domaine à Jacarezinho, où lui et sa famille demeurent jusqu'en 1964 avant de s’installer à Vassouras[4].
Dernières années
Pedro Henrique de Orléans e Bragança meurt le et son fils aîné, Luiz, devient le chef de la branche de Vassouras de l'ancienne famille impériale du Brésil. Marie-Élisabeth passe le reste de ses jours entre Santa Maria et la demeure de sa fille Isabel à Rio de Janeiro, effectuant de fréquents séjours en Bavière et en Belgique où demeurent ses autres filles[5].
Veuve depuis 30 ans, elle meurt à l'âge de 96 ans à Rio de Janeiro, le . Elle est inhumée au cimetière de la Fraternité de Notre-Dame de la Conception, à Vassouras. Lui survivent ses douze enfants, vingt-huit de ses vingt-neuf petits-enfants et neuf arrière petits-enfants[9].
Titulature et décorations
Titulature
Les titres portés par Marie-Élisabeth comme membre de la maison de Wittelsbach sont considérés en Allemagne comme des accessoires du nom après l'abolition des monarchies allemandes en 1918 ; et ceux portés comme membre de la maison d'Orléans-Bragance sont considérés comme des titres de courtoisie sans existence juridique au Brésil et accordés par le prétendant au trône :
- : Son Altesse la princesse Maria Elisabeth de Bavière (en Allemagne, après 1918 : Maria Elisabeth Prinzessin von Bayern) ;
- : Son Altesse impériale et royale la princesse Maria Elisabeth de Bavière[10].
Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : Le royaume de Portugal - l'empire du Brésil, vol. III, t. 3, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 190 p..
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8)..
Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN2-9507974-3-1)..
Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN978-2-908003-17-8).