Antônio d'Orléans-Bragance (1950-2024)

Antônio d'Orléans-Bragance
(pt) Antônio de Orleans e Bragança
Description de cette image, également commentée ci-après
Antônio d'Orléans-Bragance en 2021.

Titre

Héritier du trône du Brésil


(2 ans, 3 mois et 24 jours)

Prédécesseur Bertrand d'Orléans-Bragance
Successeur Raphaël d'Orléans-Bragance
Biographie
Titulature Prince d'Orléans-Bragance
Prince du Brésil
Prince impérial du Brésil
Dynastie Maison d'Orléans-Bragance
(branche de Vassouras)
Nom de naissance Antônio João Maria José Jorge Miguel Gabriel Rafael Gonzaga de Orléans e Bragança e Wittelsbach
Naissance
Rio de Janeiro (Brésil)
Décès (à 74 ans)
Rio de Janeiro (Brésil)
Sépulture Mausolée de la famille impériale à Vassouras (Brésil)
Père Pedro Henrique d'Orléans-Bragance
Mère Marie-Élisabeth de Bavière
Conjoint Christine de Ligne
Enfants Pedro Luiz d'Orléans-Bragance
Amélie d'Orléans-Bragance
Raphaël d'Orléans-Bragance, prince impérial
Marie-Gabrielle d'Orléans-Bragance, princesse du Grão-Pará

Signature

Signature de Antônio d'Orléans-Bragance (pt) Antônio de Orleans e Bragança
Description de l'image COA Imperial Prince of Brazil.png.

Antônio (ou Antoine) d'Orléans-Bragance (en portugais : Antônio de Orleans e Bragança), prince impérial du Brésil, né le à Rio de Janeiro, au Brésil, où il est mort le , est un prince de la branche de Vassouras de la maison d'Orléans-Bragance et une personnalité politique brésilienne proche de l'extrême droite ultra-catholique ainsi qu'un aquarelliste bénéficiant d'une certaine renommée dans son pays. Il occupe la place d'héritier en second dans l'ordre de succession au trône du Brésil de 2022 à sa mort.

Famille

Antônio est le septième enfant de Pedro Henrique d'Orléans-Bragance (1909-1981), qui portait le titre de courtoisie de prince impérial du Brésil, et de son épouse la princesse royale Marie-Élisabeth de Bavière (1914-2011). Par son père, il est l'arrière-petit-fils d'Isabelle, princesse impériale et plusieurs fois régente du Brésil, tandis que, par sa mère, il est l’arrière-petit-fils du roi Louis III de Bavière (1845-1921)[1].

Le , Antônio d'Orléans-Bragance épouse civilement et religieusement, le lendemain, au château de Belœil, en Belgique, la princesse Christine de Ligne (1955), fille d'Antoine de Ligne (1925-2005), 13e prince titulaire de Ligne, et de la princesse Alix de Luxembourg (1929-2019). Elle est donc la nièce du grand-duc Jean de Luxembourg (1921-2009)[2],[3],[4].

De cette union naissent quatre enfants, qualifiés du prédicat de courtoisie d'altesse royale et des titres de courtoisies de prince ou princesse du Brésil[1],[3]  :

Biographie

Jeunesse

La famille d'Antônio vers 1957. Le prince est le quatrième enfant en partant de la gauche.

Antônio d'Orléans-Bragance passe la plus grande partie de sa jeunesse dans une fazenda de Jacarezinho, dans l'État du Paraná, où sa famille réside de 1951 à 1964[6],[7]. Là, il reçoit, en compagnie de ses onze frères et sœurs, une éducation austère où la religion catholique tient une place très importante[6],[7].

Le prince fait ensuite ses études secondaires dans la ville de Vassouras, dans l'État de Rio, avant d'être diplômé comme ingénieur civil à l’université de Barra do Piraí, toujours dans l'État de Rio[8].

Vie familiale et professionnelle

En 1981, Eleonora d'Orléans-Bragance, sœur d'Antônio, épouse le prince belge Michel de Ligne. Le mariage est l'occasion pour Antônio, qui effectue alors un stage dans la ville d'Erlangen, en Allemagne, de se rapprocher d'une des sœurs de Michel, Christine de Ligne[9]. Après des fiançailles conclues en [10], le couple s'unit, civilement puis religieusement, à Belœil, en Belgique, les 25 et [1],[11].

Peu de temps après leur mariage, les deux époux s’installent dans la ville de Petrópolis, où ils élèvent les quatre enfants auxquels ils donnent naissance[12]. Antônio d'Orléans-Bragance commence alors par travailler pour la Construtora Adolpho Lindenberg, avant d'être engagé par la NUCLEN, une entreprise mixte germano-brésilienne. Il fait par ailleurs partie du comité de direction de Varig agropecuária S.A. et intervient dans différentes affaires commerciales touchant à la compagnie Belgo-Mineira[8].

En 2009, Antônio d'Orléans-Bragance et son épouse ont la douleur de perdre leur fils aîné, Pedro Luiz[13], tué lors du crash du vol Air France 447[5]. Afin d'identifier la dépouille du jeune homme, le prince se livre alors à des prélèvements d'ADN[14].

En 2014, Amélie d'Orléans-Bragance, la fille aînée du prince, se marie en grande pompe à Rio de Janeiro[15],[16]. Les autres enfants d'Antônio d'Orléans-Bragance, et en particulier son fils Raphaël, restent en revanche célibataires[17],[18],[19],[20].

En 2020, Antônio d'Orléans-Bragance est hospitalisé après avoir contracté la Covid-19, qui sévit alors au Brésil[21],[22],[23]. Guéri[24], le prince est à nouveau hospitalisé à cause de problèmes respiratoires en 2022[25] et 2024[26]. Hospitalisé depuis le , à l'hôpital Casa de Saúde São José, à Rio de Janeiro, il y meurt d'une maladie obstructive pulmonaire[27], le , à l'âge de 74 ans[28]. Ses funérailles ont lieu le lendemain de sa mort, en présence de la famille impériale, à Vassouras. Un service religieux est célébré dans l'église mère de Notre-Dame de la Conception, suivi de l'inhumation dans le mausolée de la famille impériale à Vassouras[29],[30].

Position au sein du mouvement monarchiste brésilien

Deux de ses frères aînés (Luiz et Bertrand d'Orléans-Bragance) étant restés célibataires[31] et les trois autres (Eudes, Pedro et Fernando d'Orléans-Bragance) ayant renoncé à leurs droits successoraux[N 1] pour épouser des roturières[32], Antônio d'Orléans-Bragance est considéré comme le futur chef de la maison impériale du Brésil par la majeure partie des monarchistes partisans de la branche de Vassouras (une minorité d'entre eux considérant toutefois que le mariage d'Antônio est lui aussi contraire aux traditions de sa famille, la maison de Ligne n'étant pas une maison souveraine)[33]. Preuve du soutien dont il jouit, Antônio est élevé au rang d'altesse impériale et royale par son frère Luiz en 2020[34]. Il devient ensuite prince impérial du Brésil lorsque son frère Bertrand prend la tête de la branche de Vassouras, en 2022[35].

Très actif lors du référendum constitutionnel de 1993 (en)[36], le prince visite alors, avec son épouse, la majorité des États brésiliens pour défendre la cause de la restauration monarchique[12]. Depuis cette date, le prince participe à de nombreux événements organisés dans le but de promouvoir la cause royaliste[37],[38],[39].

Comme ses aînés[35],[40], Antônio d'Orléans-Bragance défend des idées politiques très conservatrices[33]. Contrairement à ses frères, il n'est pas membre du mouvement d'extrême-droite Tradition, famille et propriété (TFP)[36], mais il soutient néanmoins Jair Bolsonaro durant la présidence de celui-ci et fait aussi connaître publiquement son rejet du projet européen, « l'Union européenne se comport[ant] comme un vulgaire pouvoir républicain et, pire encore, [étant] sous l'influence des socialistes », selon lui[33].

Un prince artiste

À l'image d'autres membres de sa famille (comme sa mère Marie-Élisabeth de Bavière[41] ou sa sœur Maria Gabriela d'Orléans-Bragance[42]), Antônio d'Orléans-Bragance est un artiste dont les dons d’aquarelliste ont acquis une certaine notoriété au Brésil[N 2]. Auteur de plus de 500 œuvres[43], le prince réalise jusqu'à deux tableaux par mois en pleine période d'activité[44]. Il a ainsi exposé ses tableaux dans plusieurs institutions brésilienne de renommée régionale ou nationale : le musée national des Beaux-Arts, le Club d’Ingénierie, la « Galeria Quadrante », l’« Espaço Delfim » et l’« Arnaldo Dademberg Antiquário » (à Rio de Janeiro), le Palais impérial et le Palais de Verre (à Petrópolis), le Musée de la Maison brésilienne et l’Espace culturel ESPADE (à São Paulo)[45],[46],[47]. En 1999, le prince a également pu présenter certaines de ses peintures au Portugal dans le cadre d'une exposition intitulée « A Herança portuguesa no colonial brasileiro »[7].

Titulature et décorations

Titulature

Les titres portés par les membres de la maison d'Orléans-Bragance n'ont aucune existence juridique au Brésil et sont considérés comme des titres de courtoisie accordés par le prétendant au trône :

  • -  : Son Altesse Royale le prince Antônio d'Orléans-Bragance, prince du Brésil[48] ;
  • -  : Son Altesse Impériale et Royale le prince Antônio d'Orléans-Bragance, prince du Brésil[33],[34] ;
  • -  : Son Altesse Impériale et Royale le prince Antônio d'Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil, prince d'Orléans-Bragance.

Décorations dynastiques

Ascendance

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
8. Gaston d'Orléans
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
4. Louis d'Orléans-Bragance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
9. Isabelle du Brésil
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
2. Pedro Henrique d'Orléans-Bragance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10. Alphonse de Bourbon-Siciles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5. Marie-Pie de Bourbon-Siciles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
11. Marie-Antoinette de Bourbon-Siciles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1. Antônio d'Orléans-Bragance
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
12. Louis III de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
6. François de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13. Marie-Thérèse de Modène
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
3. Marie-Élisabeth de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
14. Charles-Alfred 12e duc de Croÿ
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7. Isabelle-Antoinette de Croÿ
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
15. Ludmilla d'Arenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bibliographie

Publication du prince

  • (pt) D. Antônio de Orleans e Bragança, Aquarelas Imperiais : Aquarelas De Dom Antônio de Orleans e Bragança, Metalnave, , 36 p.

Interviews du prince dans la presse monarchiste

  • (pt) « Entrevista com o Príncipe D. Antônio de Orleans e Bragança », Herdeiros do Porvir, vol. XIX, no 35,‎ octobre, novembre, décembre 2013, p. 4-6 (lire en ligne).
  • (pt) « Entrevista do Príncipe Dom Antônio », O Fundador, vol. II, no 5,‎ juillet, août, septembre 2023 (lire en ligne).

Sur les Orléans-Bragance

Ouvrages généalogiques

  • Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : Le royaume de Portugal - l'empire du Brésil, vol. III, t. 3, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 190 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste Maison de France : La Maison de Bourbon, vol. IV, Villeneuve d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 795 p. (ISBN 978-2-9501509-1-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN 978-2-908003-17-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon l'ancienne Constitution impériale, rien ne les y obligeait : l'article 120 de celle-ci prévoyait seulement que le mariage de la princesse héritière devait être approuvé par l'Empereur.
  2. Le Jornal de Brasília voit dans le prince « l'un des aquarellistes les plus renommés du pays ». Voir : (pt) Arquivo Geral, « Exposição mostra aquarelas de D. Antônio de Orleans e Bragança », Jornal de Brasília,‎ (lire en ligne).

Références

  1. a b et c Énache 1999, p. 75.
  2. Énache 1999, p. 428.
  3. a et b Tourtchine 1987, p. 89-90.
  4. a b et c Van Kerrebrouck 1987, p. 603.
  5. a et b (es) « El príncipe Pedro Luis de Orleans viajaba en el avión », ABC,‎ (lire en ligne).
  6. a et b (pt) « Entrevista exclusiva com o príncipe D. Bertrand », Herdeiros do Porvir, vol. XXVIII, no 64,‎ janvier, février, mars 2021, p. 5-6 (lire en ligne, consulté le ).
  7. a b et c (pt) « Entrevista exclusiva com o Príncipe D. Antônio de Orleans e Bragança », Herdeiros do Porvir, vol. XIX, no 35,‎ octobre, novembre, décembre 2013, p. 4-6 (lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b (pt) Anna Gabriela Costa, « Veja quem são os membros da Família Imperial Brasileira ainda vivos », CNN Brasil,‎ (lire en ligne).
  9. « Christine de Ligne, une princesse belge au Brésil », L'Éventail,‎ (lire en ligne).
  10. Tourtchine 1987, p. 89.
  11. da Rocha Carneiro 2000, p. 205.
  12. a et b (pt) « Entrevista com a Princesa D. Christine de Ligne de Orleans e Bragança », Herdeiros do Porvir, vol. XX, no 39,‎ octobre, novembre, décembre 2014, p. 4-5 (lire en ligne, consulté le ).
  13. (pt) Aluizio Freire, « ‘Só existe um remédio: a fé’, diz pai de príncipe brasileiro », Globo,‎ (lire en ligne).
  14. (pt) Rodrigo Vianna, « Integrantes da família imperial fazem coleta de DNA para identificar herdeiro », Globo,‎ (lire en ligne).
  15. « Mariage impérial », Point de vue, no 3449,‎ , p. 18-23 (lire en ligne).
  16. (pt) Bruno Astuto, « Conto de fadas: princesa brasileira vai se casar com barão escocês », O Globo,‎ (lire en ligne).
  17. (pt) « Procura-se uma princesa: herdeiro de d. Pedro II está solteiro », ND+,‎ (lire en ligne).
  18. (es) « De 36 años es el nuevo heredero del (desaparecido) trono brasileño », El Universo,‎ (lire en ligne).
  19. Stéphane Bern, « Côté cours - L’Empire du Brésil contre-attaque », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  20. (pt) « Quem quer casar com o príncipe? D. Rafael, do Brasil, anda à procura de noiva », Público,‎ (lire en ligne).
  21. (pt) « Três herdeiros da Família Imperial do Brasil foram diagnosticados com o novo coronavírus », Diário do Poder,‎ (lire en ligne).
  22. (pt) Dimitrius Dantas, « Herdeiro da Família Imperial, Dom Antônio está hospitalizado com coronavírus », O Globo,‎ (lire en ligne).
  23. (pt) « Bisneto da Princesa Isabel está hospitalizado com coronavírus », SBT,‎ (lire en ligne).
  24. Nicolas Fontaine, « Antonio d’Orléans-Bragance radieux avec son épouse, un an après le coronavirus », sur Histoires royales, (consulté le ).
  25. Nicolas Fontaine, « Hospitalisation du prince Antônio d’Orléans-Bragance quelques jours après la disparition de son frère et de son beau-frère », sur Histoires royales, (consulté le ).
  26. Candice Dupret, « Disparition de Dom Antonio d'Orléans Bragance », Point de vue,‎ (lire en ligne).
  27. (pt) Metrópoles, « Dom Antônio de Orleans e Bragança morre aos 74 anos », sur diariodepernambuco.com.br, (consulté le ).
  28. Nicolas Fontaine, « Décès du prince Antônio d’Orléans-Bragance, prince impérial du Brésil », sur Histoires royales, (consulté le ).
  29. (pt-BR) « Corpo de Dom Antônio Orleans e Bragança, ‘príncipe imperial’ e bisneto da Princesa Isabel, é enterrado no RJ », Agenda 72 – Jornal Floripa,‎ (lire en ligne).
  30. Nicolas Fontaine, « La famille impériale du Brésil aux funérailles du prince Antônio d’Orléans-Bragance », sur Histoires royales, (consulté le ).
  31. (es) Consuelo Font, « La historia de la casa real de Brasil, que acaba de perder al que podría haber sido el emperador del país », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  32. Nicolas Fontaine, « Mort du prince Eudes d’Orléans-Bragance », sur Histoires royales, (consulté le ).
  33. a b c et d Frédéric de Natal, « Interview du prince Dom Antônio d'Orléans-Bragance », sur Monarchies et dynasties du monde, (consulté le ).
  34. a et b Nicolas Fontaine, « Le prince Antônio du Brésil devient Altesse impériale », sur Histoires royales, (consulté le ).
  35. a et b (es) Amadeo Martín Rey y Cabieses, « Fallece Luis de Orléans Braganza, jefe de la casa Imperial de Brasil », La Razón,‎ (lire en ligne).
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  39. (pt) Gilberto Porcidonio, « Encontro monárquico reúne 250 pessoas no Flamengo », O Globo,‎ (lire en ligne).
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  45. (pt) Vera Pinto, « Mostra 'Aquarelas Imperiais' no Solar », sur Portal da Agência de Notícias, (consulté le ).
  46. (pt) « Parlamento gaúcho recebe exposição do príncipe Dom Antonio João », sur Assembleia legislativa do Rio Grande do Soul, (consulté le ).
  47. (pt) « Arte real », A Notícia,‎ (lire en ligne).
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  49. a b c d e f g et h « Anuário da Casa Imperial do Brasil 2023.pdf », sur Dropbox (consulté le )