De cette union naissent quatre enfants, qualifiés du prédicat de courtoisie d'altesse royale et des titres de courtoisies de prince ou princesse du Brésil[1],[3] :
Amélie d'Orléans-Bragance (née à Bruxelles le ), qui renonce à ses droits dynastiques et se marie, le , à Rio de Janeiro, à Alexander James Spearman (né en 1984), descendant de Sir Alexander Young Spearman(en) (1793-1874), 1er baronet Spearman ;
Antônio d'Orléans-Bragance passe la plus grande partie de sa jeunesse dans une fazenda de Jacarezinho, dans l'État du Paraná, où sa famille réside de 1951 à 1964[6],[7]. Là, il reçoit, en compagnie de ses onze frères et sœurs, une éducation austère où la religion catholique tient une place très importante[6],[7].
Le prince fait ensuite ses études secondaires dans la ville de Vassouras, dans l'État de Rio, avant d'être diplômé comme ingénieur civil à l’université de Barra do Piraí, toujours dans l'État de Rio[8].
Peu de temps après leur mariage, les deux époux s’installent dans la ville de Petrópolis, où ils élèvent les quatre enfants auxquels ils donnent naissance[12]. Antônio d'Orléans-Bragance commence alors par travailler pour la Construtora Adolpho Lindenberg, avant d'être engagé par la NUCLEN, une entreprise mixte germano-brésilienne. Il fait par ailleurs partie du comité de direction de Varig agropecuária S.A. et intervient dans différentes affaires commerciales touchant à la compagnie Belgo-Mineira[8].
En 2009, Antônio d'Orléans-Bragance et son épouse ont la douleur de perdre leur fils aîné, Pedro Luiz[13], tué lors du crash du vol Air France 447[5]. Afin d'identifier la dépouille du jeune homme, le prince se livre alors à des prélèvements d'ADN[14].
En 2020, Antônio d'Orléans-Bragance est hospitalisé après avoir contracté la Covid-19, qui sévit alors au Brésil[21],[22],[23]. Guéri[24], le prince est à nouveau hospitalisé à cause de problèmes respiratoires en 2022[25] et 2024[26]. Hospitalisé depuis le , à l'hôpital Casa de Saúde São José, à Rio de Janeiro, il y meurt d'une maladie obstructive pulmonaire[27], le , à l'âge de 74 ans[28]. Ses funérailles ont lieu le lendemain de sa mort, en présence de la famille impériale, à Vassouras. Un service religieux est célébré dans l'église mère de Notre-Dame de la Conception, suivi de l'inhumation dans le mausolée de la famille impériale à Vassouras[29],[30].
Position au sein du mouvement monarchiste brésilien
À l'image d'autres membres de sa famille (comme sa mère Marie-Élisabeth de Bavière[41] ou sa sœur Maria Gabriela d'Orléans-Bragance[42]), Antônio d'Orléans-Bragance est un artiste dont les dons d’aquarelliste ont acquis une certaine notoriété au Brésil[N 2]. Auteur de plus de 500 œuvres[43], le prince réalise jusqu'à deux tableaux par mois en pleine période d'activité[44]. Il a ainsi exposé ses tableaux dans plusieurs institutions brésilienne de renommée régionale ou nationale : le musée national des Beaux-Arts, le Club d’Ingénierie, la « Galeria Quadrante », l’« Espaço Delfim » et l’« Arnaldo Dademberg Antiquário » (à Rio de Janeiro), le Palais impérial et le Palais de Verre (à Petrópolis), le Musée de la Maison brésilienne et l’Espace culturel ESPADE (à São Paulo)[45],[46],[47]. En 1999, le prince a également pu présenter certaines de ses peintures au Portugal dans le cadre d'une exposition intitulée « A Herança portuguesa no colonial brasileiro »[7].
(pt) D. Antônio de Orleans e Bragança, Aquarelas Imperiais : Aquarelas De Dom Antônio de Orleans e Bragança, Metalnave, , 36 p.
Interviews du prince dans la presse monarchiste
(pt) « Entrevista com o Príncipe D. Antônio de Orleans e Bragança », Herdeiros do Porvir, vol. XIX, no 35, octobre, novembre, décembre 2013, p. 4-6 (lire en ligne).
(pt) « Entrevista do Príncipe Dom Antônio », O Fundador, vol. II, no 5, juillet, août, septembre 2023 (lire en ligne).
Sur les Orléans-Bragance
(pt) Michelly Ribeiro, Príncipes do Brasil, Clube de Autores, , 216 p. (présentation en ligne).
Ouvrages généalogiques
Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : Le royaume de Portugal - l'empire du Brésil, vol. III, t. 3, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 190 p.
Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste Maison de France : La Maison de Bourbon, vol. IV, Villeneuve d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 795 p. (ISBN978-2-9501509-1-2).
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN2-9507974-3-1).
Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN978-2-908003-17-8).
Le site YouTube présente plusieurs documents vidéos (en portugais) sur les descendants des empereurs brésiliens et notamment une interview politique d'Antônio d'Orléans-Bragance en six volets.
↑Le Jornal de Brasília voit dans le prince « l'un des aquarellistes les plus renommés du pays ». Voir : (pt) Arquivo Geral, « Exposição mostra aquarelas de D. Antônio de Orleans e Bragança », Jornal de Brasília, (lire en ligne).
↑ a et b(es) « El príncipe Pedro Luis de Orleans viajaba en el avión », ABC, (lire en ligne).
↑ a et b(pt) « Entrevista exclusiva com o príncipe D. Bertrand », Herdeiros do Porvir, vol. XXVIII, no 64, janvier, février, mars 2021, p. 5-6 (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et c(pt) « Entrevista exclusiva com o Príncipe D. Antônio de Orleans e Bragança », Herdeiros do Porvir, vol. XIX, no 35, octobre, novembre, décembre 2013, p. 4-6 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b(pt) Anna Gabriela Costa, « Veja quem são os membros da Família Imperial Brasileira ainda vivos », CNN Brasil, (lire en ligne).
↑ a et b(pt) « Entrevista com a Princesa D. Christine de Ligne de Orleans e Bragança », Herdeiros do Porvir, vol. XX, no 39, octobre, novembre, décembre 2014, p. 4-5 (lire en ligne, consulté le ).
↑(pt) Aluizio Freire, « ‘Só existe um remédio: a fé’, diz pai de príncipe brasileiro », Globo, (lire en ligne).
↑(pt) Rodrigo Vianna, « Integrantes da família imperial fazem coleta de DNA para identificar herdeiro », Globo, (lire en ligne).
↑(pt-BR) « Corpo de Dom Antônio Orleans e Bragança, ‘príncipe imperial’ e bisneto da Princesa Isabel, é enterrado no RJ », Agenda 72 – Jornal Floripa, (lire en ligne).
↑(es) Consuelo Font, « La historia de la casa real de Brasil, que acaba de perder al que podría haber sido el emperador del país », El Mundo, (lire en ligne).
↑ a et b(es) Amadeo Martín Rey y Cabieses, « Fallece Luis de Orléans Braganza, jefe de la casa Imperial de Brasil », La Razón, (lire en ligne).
↑ a et b(pt) Roberto Biluczyk, « Os monarquistas e o Plebiscito de 1993: construções da memória e das representações », História Unicap, Universidade Catolica de Pernambuco, vol. 7, no 180, (ISSN2359-2370).
↑(pt) Pedro Bentes, « Membros da família real visitam Porto Velho para encontro com lideranças do movimento monarquista em RO », Globo, (lire en ligne).
↑(pt) Letícia Mathias, « Santo Amaro da Imperatriz recebe visita do trineto de Dom Pedro 2º neste fim de semana », ND+, (lire en ligne).
↑(pt) Gilberto Porcidonio, « Encontro monárquico reúne 250 pessoas no Flamengo », O Globo, (lire en ligne).
↑(pt) João Fellet, « Monarquistas ocupam cargos em Brasília e reabilitam grupo católico ultraconservador », BBC Brasil, (lire en ligne).