Sa peinture figurative évoque essentiellement le corps[6]: selon ses mots, elle souhaite représenter « les sensations internes du corps »[7]. Son travail est engagé, plusieurs de ses toiles traitent de sujets sensibles tels que les enfants soldats ou la fin de vie. Profondément féministe, elle fait de l'égalité homme-femme un thème récurrent[8].
Adepte de l'autoportrait, elle se peint mi-femme mi-créature animale ou mythologiques[4]. Son travail surprend voire dérange le regardeur car rien n'est sublimé, tout est cru. Ses représentations s'inscrivent dans la lignée des corps déconstruits de Francis Bacon, Pablo Picasso[3] ou encore Egon Schiele.
L'artiste joue aussi avec les genres, le féminin et le masculin se confondant, notamment dans ses films d'animation[7].
Galerie
Peinture Selbstporträt expressiv (1945)
Peinture Dicke Grüne (1961)
Peinture Selbstporträt mit Stab (1971)
Dessin Ohne Titel (Schreiende) (1981)
Peinture „Zwei Arten zu sein (Doppelselbstporträt)“ (2000)
Distinction
En 1988, elle est la première femme à recevoir le Großer Österreichischer Staatspreis dans la catégorie « arts visuels »[9].
Lors de la 55eBiennale de Venise, elle reçoit conjointement avec Marisa Merz un Lion d'or[10] à cette occasion Massimiliano Gioni, directeur de la Biennale déclare que Maria Lassnig « représente un exemple unique d’obstination et d’indépendance »[7].
Expositions (sélection)
Maria Lassnig, musée des beaux-arts de Nantes, 1999[7]
↑Sarah Barry, « Marisa Merz et Maria Lassnig, Lions d’or de la Biennale de Venise 2013 pour l’ensemble de leurs œuvres », Le Journal des Arts, (lire en ligne)
↑(en-GB) « Maria Lassnig at the Serpentine Gallery, London », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
↑(de) « Maria Lassnig », sur www.mumok.at (consulté le )