Marcelo Panguana, né le à Lourenço Marques (auj. Maputo), dans le Mozambique portugais, est un écrivain et journaliste mozambicain, auteur de nouvelles, de poèmes, de contes et d'ouvrages pour la jeunesse.
Biographie
En 1971 il entre à l'université, mais ses études de chimie sont interrompues par la guerre. Il ne les reprend qu'après l'indépendance, en 1976, cette fois en pétrochimie[1].
Sur le plan littéraire, il commence à écrire de la poésie et à collaborer à divers périodiques, tels que Domingo, Notícias et Tempo. Dans les années 1980 il participe à l'éphémère revue Charrua, devient un membre très actif de l'Association des écrivains mozambicains (AEMO) fondée en 1982, dont il dirige le magazine Lua Nova, lancé en 1988. Dans la même période paraît son premier livre, un recueil de nouvelles intitulé As Vozes que Falam de Verdade [Les voix qui parlent de la Vérité] (1987[1]).
Œuvre
Même s'il met volontiers en scène le Mozambique urbain moderne, Marcelo Panguana puise largement son inspiration dans la tradition orale et les thématiques africaines, telles que la culture ronga, les croyances traditionnelles, les trafics ou les prétentions du « nouveau riche[2] ».
As Vozes que Falam de Verdade, 1987 (nouvelles[2])
↑ a et b(en) Ana Mafalda Leite, Sheila Khan, Jessica Falconi and Kamila Krakowska, « Interview with Marcelo Panguana », in Speaking the Postcolonial Nation. Interviews with Writers from Angola and Mozambique, Peter Lang, 2014 (ISBN978-3-0353-9915-8), [lire en ligne]
↑ ab et c(en) Patrick Chabal (et al.), The Post-colonial Literature of Lusophone Africa, C. Hurst, London, 1996, p. 89-91 (ISBN1-85065-251-1)
↑(pt) Denise Rocha, « Diáspora no Atlântico e regresso triunfal do imperador Nguni ao oceano Índico em Os ossos de Ngungunhana(2004), de Marcelo Panguana », in Mulemba, vol. 14, no 1, janvier-juin 2016, p. 30-41, [lire en ligne]
↑(pt) « Panguana lança Como um louco ao fim da tarde », Noticias, 1er juin 2010, [lire en ligne]
↑(pt) « Conversas do Fim do Mundo de Marcelo Panguana », @verdade, 11 septembre 2012 [2]
↑(pt) « Moçambique: Lançamento do Livro “O Vagabundo da Pátria” de Marcelo Panguana », Instituto Camões, 22 avril 2016 [3]
↑Fundo para o Desenvolvimento Artístico e Cultural (Fonds pour le développement artistique et culturel du Mozambique)
↑« Un écrivain capverdien gagne le Grand Prix Sonangol », ANGOP, 15 octobre 2010 [4]
Annexes
Bibliographie
(pt) Maria Fernanda Afonso, O conto moçambicano: escritas pós-colonias, Ed. Caminho, 2002, 495 p. (ISBN9789722116343)
(en) Ana Mafalda Leite, Sheila Khan, Jessica Falconi and Kamila Krakowska, « Interview with Marcelo Panguana », in Speaking the Postcolonial Nation. Interviews with Writers from Angola and Mozambique, Peter Lang, 2014 (ISBN978-3-0353-9915-8)
(pt) Tania Macêdo, Vera Maquêa, Literaturas de língua portuguesa: Moçambique, Arte & Ciência, 2007, 227 p. (ISBN9788574733401)
(pt) Margarida Calafate Ribeiro, Maria Paula Meneses, Moçambique: Das Palavras Escritas, Ed. Afrontamento, 2008, 243 p. (ISBN9789723609707)