Marc du PontaviceMarc du Pontavice
Marc du Pontavice au festival international du film d'animation d'Annecy 2016
Marc du Pontavice, né le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un producteur, dessinateur et artiste français. Il est le fondateur, en 1999, du studio d’animation Xilam. BiographieMarc du Pontavice, fils d’universitaire et de médecin, est issu d'une famille de la noblesse bretonne : la famille du Pontavice[2]. Les parents de Marc n'ont jamais travaillé dans le cinéma français et l'emmenaient rarement au cinéma, et c'est sa grand-mère qui l'emmenait au cinéma mythique du 7e arrondissement de Paris, La Pagode. Lorsqu'il a eu sept ans, ses parents ont accepté de lui montrer un film qu'ils aimaient, Les Lumières de la ville de Charlie Chaplin. Chaque dimanche, il regardait l'émission Histoires sans paroles de l'ORTF[3]. Il a subi un traumatisme dans son enfance, en raison des abus qu'il a subi de la part de sa mère, qui l'a violemment battu, l'a enfermé dans le placard et l'a séparé des jeux de ses frères. Le mariage de ses parents a été un échec, l'homosexualité de sa mère ayant posé problème. Sa mère a quitté son père en 1986, abandonnant son fils par la même occasion, pour s'installer aux États-Unis[3]. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Eco-Fi, 1989), Marc du Pontavice a d'abord fait carrière au sein du groupe de cinéma Gaumont. Après avoir géré le montage financier et la production d'une centaine d'heures de fictions chez CFC-Groupe Robur (1989-1990), dont la série Highlander diffusée aux États-Unis, Marc du Pontavice lance en 1990 Gaumont Télévision[réf. souhaitée], filiale du groupe de cinéma spécialisée dans la production de fiction pour le petit écran. En 1995, il participe à la création du nouveau département Gaumont Multimédia centré sur les métiers du dessin animé, des jeux vidéo et internet[réf. nécessaire] ; celui-ci s'installe dans les anciens studios de Luc Besson à Paris, qui est aujourd'hui le siège de Xilam. Gaumont Multimédia, dont Marc du Pontavice a pris la direction générale, devient un acteur de la production d'animation[réf. souhaitée] avec des séries comme Les Zinzins de l'espace en 1997, Oggy et les Cafards en 1998, ou encore les Ratz en 2004. Il produit également les jeux vidéo avec l'adaptation des Visiteurs (1997) ou du Cinquième Élément (1998). En 1999, Marc du Pontavice crée son propre studio de production spécialisé dans les films d'animation, qu'il baptise « Xilam »[2]. Il finit par racheter l'année suivante les actifs de Gaumont Multimédia. En 1999, il conclut[réf. souhaitée] un contrat avec Dargaud et Lucky Comics pour l'achat des droits d'animation de Lucky Luke dont Xilam produira les nouvelles aventures sur France 3 pour un budget de 18,4 M€. En , Marc du Pontavice est élu président du SPFA (Syndicat des producteurs français d'animation)[4]. Il produit le long métrage d'animation du réalisateur français Jérémy Clapin, J'ai perdu mon corps, sorti en 2019, qui connaît un succès immédiat avec plusieurs prix et récompenses, dont une nomination aux Oscars 2020[5]. Vie privéeIl est marié depuis le à la réalisatrice Alix de Maistre, qu'il a rencontrée en 1984 et ils ont une fille et un fils[1]. FilmographieSéries d'animations
Films
Livre
Notes et références
Liens externes
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