6 janvier : le régime présidentiel est rétabli par référendum au Brésil. Le ressentiment de l’armée grandit, d’autant plus que la situation économique se dégrade et que le président João Goulart se montre incapable de stabiliser le pays. La vie politique se polarise et le président s’appuie de plus en plus sur la gauche dont l’audience s’affirme. Sa tentative de mobiliser les paysans en lançant une campagne de syndicalisation s’avère menaçante pour les grands propriétaires.
Fin de la sécession de l'État du Katanga. Moïse Tshombe, son président, quitte Élisabethville investie par les forces de l'ONU pour la Rhodésie du Nord[2]. Réunification du Congo-Kinshasa après trois ans de guerre civile et de médiations diplomatique. Les dirigeants séparatistes du Katanga et du Sud-Kasaï sont réintégrés dans la classe dirigeante « nationale ». Rébellion des lumumbistes contre le régime « néo-colonial ». Ils réussissent à soulever les paysans et contrôlent la moitié du territoire du Congo en 1964.