Marc Botenga
Marc Botenga, né le à Bruxelles, est un homme politique belge. Membre du Parti du travail de Belgique (PTB), il est député européen depuis 2019. BiographieMarc Botenga naît le à Bruxelles[1]. Ses parents sont professeurs de langues, ce qui l'aide à maîtriser de nombreuses langues (il parle français, néerlandais, allemand, anglais, italien et persan). Après des études secondaires à Laeken, il suit des études de droit à l'Université libre de Bruxelles[2]. Premiers engagements politiquesTrès jeune, Marc Botenga est sensible au bien-être animal, l'entraînant à militer contre la maltraitance animale. Adolescent, il fait le constat que la maltraitance animale et le système économique en place sont liés, l'encourageant à chercher une alternative politique à gauche[2]. En 1998, il milite au sein du mouvement étudiant pour la démission de Louis Tobback (sp.a, alors ministre de l'Intérieur) à la suite de l'assassinat de la demandeuse d'asile Semira Adamu par des policiers. Plus tard, il participe à la mobilisation ouvrière contre la fermeture des Forges de Clabecq, dans laquelle il constate un décalage entre les faits auxquels il a assisté et les discours politiques tenus par le gouvernement[2]. En 2012, il s'engage dans l'ONG Médecine pour le Tiers-Monde et a notamment travaillé avec des organisations congolaises s'opposant aux multinationales étrangères[2]. En 2015, il est choqué par les mesures d'austérité demandées à la Grèce par l'Union européenne, l'amenant à s'engager dans des combats à l'échelle européenne. Avec le PTB, il participe à des opérations de soutien pour le peuple grec. Le PTB s'associe alors à la Gauche unitaire européenne, dont Marc Botenga devient un conseiller politique[2]. Député européenIl est élu député européen lors des élections de 2019[3]. Il siège dans le groupe de la Gauche unitaire européenne. Il est réélu en 2024. Il est remarqué pendant la pandémie de Covid-19 pour son engagement pour la « transparence des vaccins », conduisant la Commission européenne à publier en partie les contrats qui la lient aux laboratoires pharmaceutiques. Selon lui, les entreprises pharmaceutiques, principalement financées par de l'argent public, ne devraient pas faire « de profit sur la pandémie »[4].
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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