L'album Mammifères est marqué musicalement par des influences folk, de musique tzigane et de tango, apportées par la présence d'un accordéon et d'un violon[1],[2]. De plus, cet album est le second à ne contenir que peu de percussion, comme ce fut le cas dans Boire. D'un point de vue de l'écriture, Miossec reconnaît que l'attentat contre Charlie Hebdo et les attentats de novembre 2015 ont fortement pesé sur au moins trois chansons de son album et sur la décision d'organiser une longue tournée dans de nombreuses petites salles en France afin d'être au plus proche du public durant cette période[1].
De plus, cet album est aussi la conséquence de changements dans la vie de Miossec, qui non seulement s'est installé à Paris dans le quartier de Ménilmontant – ayant quitté sa maison au bord de la mer d'Iroise – mais a fait la rencontre, musicale et personnelle, de la violoniste Mirabelle Gilis, très présente sur l'album[2].