Maison du Bailli ou manoir de Toulouse Lautrec à BoussaguesMaison du bailli
La maison du bailli, ou le manoir Toulouse-Lautrec, est une maison inscrite aux monuments historiques, située dans l'ancien village fortifié de Boussagues à La Tour-sur-Orb en France. DescriptionLe manoir est un élément du rempart de la citadelle médiévale XIIIe/XIVe siècle. Plusieurs transformations lui ont donné son allure actuelle. Face nord : modifications des fenêtres au XVIe, élargissement au XIVe de la face est vers l'intérieur du village, construction de la tour XVe qui dessert les 2 étages et les combles par un escalier à vis en monolithes, reconstruction de la face sud au XVIe avec fenêtres croisées à meneaux ; avec installation d'un pigeonnier de facture médiévale avec 172 alvéoles et 9 boulins de sorties.; reconstruction du sommet de la tour au XVIIe avec installation d'un pigeonnier de factures médiévale avec 172 alvéoles et 9 boulins de sorties. Le toit est en couvert de lauzes du pays (pierres plates et/ou ardoises grossières locales). Le pont enjambant la ruelle, et sans issue aujourd'hui, donnait accès à une maison brulée au XIXe. Localisation.La maison est situé en bordure nord du village, elle est intégrée au système de fortifications de Boussagues[1],[2]. HistoriqueLes premiers Baillis de Boussagues sont cités au XIIIe siècle. La première mention avérée de cette maison remonte 1538. Toutefois, elle fut la propriété de familles seigneuriales et coseigneuriales dont la plus puissante les D'Alichoux de Sénégra, coseigneurs pendant 2 siècles. Les seigneurs déléguaient leurs fonctions au bailli qui alors occupait cette habitation. Une porte murée sur la face est donnait accès à un "bâtiment communal" qui disparut au XIXe. Bien national à la Révolution, elle fut racheté par J.H de Sénégra vers 1860. Il la rénova intérieurement. Son héritière Armandine de Sénégra y installa une communauté religieuse de deux sœurs chargées d'école pour jeunes filles du pays. À sa mort en 1893, elle légua la maison à son petit-neveu le célèbre peintre Henri de Toulouse-Lautrec . Il n'y vint jamais , mais son spectre serait apparu à la dernière nonne occupant la maison vers 1914, soit plus de 13 ans après sa mort[3]. La bâtisse fut ensuite vendue, en piètre état à la famille propriétaire actuelle: les Duch et Pierson, qui la restaurèrent pendant les années 1960/1980 en l'équipant de confort moderne. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [4]. GalerieRéférences
Voir aussiArticles connexesLiens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia