Maison de Tristan l'HermiteMaison de Tristant l'Hermite
La maison de Tristan l'Hermite (également connue sous le nom de Maison de la Cordelière ou Hôtel de Pierre du Puy) est un hôtel particulier situé à Tours dans le Vieux-Tours. Le monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1862[1]. HistoriqueLa maison, située au 16 rue Briçonnet, aurait appartenu, selon une interprétation populaire, à Tristan L'Hermite. On attribue la construction à Pierre du Puy, marchand et bourgeois de Tours, propriétaire de l'édifice en 1495, dont la devise est inscrite sur l'une des façades, « Prie Dieu pur »[1]. Sa façade en brique et pierre présente une singulière influence flamande avec son grand pignon à gradins (dit aussi pignon à redents ou à pas de moineaux). À l'intérieur, elle possède un bel escalier en vis de Saint-Gilles en brique dans une tour, avec un belvédère au sommet[2]. Cet édifice est également connu sous le nom de Maison de la Cordelière, en référence à la sculpture présente sur sa façade, évoquant l'ordre de La Cordelière[3], fondé par Anne de Bretagne en 1498. Au XVIIIe siècle, elle est acquise par Jean Charles Viot (1689-1766), négociant en soieries et juge-consul, qui fait construit l'hôtel voisin dans lequel il incorpore la maison. Il passe ensuite par héritage à la famille Simon. Son petit-fils, le futur abbé Nicolas Simon, y voit le jour en 1741 et hérite de l'ensemble en 1782[3]. Jusqu'en février 1997, cette maison hébergeait l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation, qui a depuis déménagé à la villa Rabelais. La ville de Tours a vendu le bâtiment à des particuliers en septembre 2019[4]. Dans la littératureBalzac a puisé son inspiration dans cette maison pour décrire la demeure de Balthazar Claës dans La Recherche de l’absolu[3]. Galerie
Références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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