Famille Viot
La famille Viot est une famille dont les membres ont joué un rôle important à Tours et Nantes dans l’industrie et le négoce au XVIIIe siècle et XIXe siècle. À noter la prononciation particulière de ce nom de famille, consacrée par l'usage : Viot se prononce "Viotte". Jean Charles Viot (1689-1766)Négociant en soieries et grand juge-consul de Tours en 1708, il acquiert la maison de Tristan l'Hermite et fait construire l'hôtel Simon à Tours. Il est le grand-père de l'abbé Nicolas Simon. Nicolas Viot-Roze (1709-1783)Fils du négociant tourangeau Nicolas Viot (1683-1754) et de Françoise Dubois, il est né le à Tours. Colon à Saint-Domingue, il est négociant, consul en 1760 et grand juge-consul de Tours en 1771. Marié à Marie-Anne Roze, petite-fille de Jean Roze, il est le père de Nicolas Viot-Baudichon (1739-1783), d'Alexandre Viot-Desormes (1742-1823) et de Hyacinthe Viot-Olivier (1757), et le beau-père du négociant nantais Pierre-François Mazureau de Launay. Il meurt le à Tours. Jean-François ViotIl est trésorier général de France au bureau des finances de Tours de 1763 à 1790[1]. Alexandre Viot-Desormes (1742-1823)Fils de Nicolas Viot-Roze (1709-1783), il est négociant et juge consul de Tours. Marié à Jeanne Chapelot (ou Chaplot), fille de Jacques Chapelot, sieur du Petit-Bois, trésorier au bureau des finances de la généralité de Poitiers, et de Marguerite-Geneviève Abraham (sœur de Pierre Abraham de La Bretonnière), il est le père d'Alexandre Viot (1770-1837), d'Edmond Viot-Prudhomme (1774-1855). Hyacinthe Viot-Olivier (1757-1833)Alexandre Viot (1770-1837)Fils d'Alexandre Viot-Desormes (1742-1823), il est négociant et juge consul de Tours. Marié à Marguerite Mayaud, il est le père d'Alexandre Viot (1803-1889). Edmond Viot-Prudhomme (1774-1855)Fils d'Alexandre Viot-Desormes (1742-1823) et de Jeanne Chapelot, il est négociant, membre du conseil d'arrondissement de Tours et adjoint au maire de Tours. Propriétaire du château de Cangé, il est également maire de Saint-Avertin de 1819 à 1830. Alexandre Viot (1803-1889)Fils du négociant Alexandre Viot (1770-1837) et de Marguerite Mayaud, il est né le à Tours Établie à Nantes en 1823, il débute dans la maison d'armement Bonamy-Delaville, avant de créer son affaire en 1827. Il est associé à Émile Hocmard jusqu'en 1864. Ses navires chargent du sel à Cadix et des mules à Montevideo, et reviennent avec du sucre de La Réunion, de l'Île Maurice, de Batavia et de Mayotte. En 1876, il devient seul gérant de la Compagnie des Comores. En 1834, il épouse Zoé Houdet, fille de l'armateur Jacques Houdet et de Louise Massion. Il est le père du Henri Viot (1840-1871), d'Alexandre Viot (1842-1921) et d'Albert Viot (1844-1939), ainsi que le beau-père de Léon Ollivier-Mairy, d'Ernest Drouault et de Charles Gaschignard. Fervent catholique, il est membre de la Compagnie du Saint-Sacrement. Il meurt le dans son château du Grand Carcouët, qu'il avait acquis en 1847. Arthur Viot (1835-1926)Fils d'Augustin Viot (1800-1882) et de Mary Elizabeth Otter (nièce de l'évêque William Otter), il est né le à Tours. Imprimeur, il devient directeur des éditions Mame. Il est fait commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Il épouse Louise Fournier, fille de Henri Fournier et petite-fille de Jean Jacques Joseph Anfrye. Ils seront notamment les parents du banquier Henri Viot (1860-1951), attaché au Ministère des Finances. Il meurt le à Tours. Richard Viot (1841-1921)Fils d'Augustin Viot (1800-1882) et de Mary Elizabeth Otter (nièce de l'évêque William Otter), il est né le . Marié à Juliette van Deventer, il est le beau-père de Raoul Merlant. Il est traducteur de latin et d'anglais. Propriétaire, il investit dans la Société des Bains de mer de Pornic. Il meurt le à Nantes. Roger Viot-Bodson de Noirefontaine (1851-)Fils d'Edouard Viot (1822-1859) et de Marie-Gabrielle-Louise Bodson de Noirefontaine, il est né le à Tours. Il s'engage dans les zouaves pontificaux. Également journaliste, il dirige le journal illustré Soleil du dimanche. Jacques Viot (1898-1973)Henri Viot (1883-1957)Né le 1er mai 1883 à Nantes, il est le fils de l'armateur Albert Viot (1844-1939) et d'Adèle Mahot (sœur d'Augustin Mahot). Il s'engage lors de la Grande Guerre et sert comme chef de bataillon d'infanterie. Il est décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre. Industriel et propriétaire du Château du Grand Carcouët, il devient maire de Saint-Herblain en 1944. Marié à Françoise René-Bazin (1895-1968), fille de l’écrivain René Bazin, il est le père de Michel Viot. Il meurt le 22 février 1957 à Léhon (Côtes-du-Nord). Michel Viot (1924-2007)Galerie de portraits
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
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