Madeleine Laval

Madeleine Laval
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ColombesVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction
Prix Biguet ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Madeleine Laval (née le à Beaufort-en-Vallée - décédée le à Collombes) est une linguiste, germaniste et une traductrice française.

Biographie

Madeleine Laval née le 9 juin 1912 à Beaufort-en-Vallée[1].

Professeur d'allemand dans la classe de khâgne au lycée Fénelon pendant la plupart de sa carrière où elle formera plusieurs générations d'universitaires[2]. Elle est surtout reconnue comme traductrice des romantiques allemands, en particulier d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, dont elle a assuré l'édition de l’intégrale des œuvres, avec son professeur Albert Béguin, en 5 volumes au Club des libraires de France (1956-1958) puis en 14 volumes aux éditions Phébus (1978-1988)[2].

Sa traduction en 1968 de Elixiere des Teufels de Hoffmann, se base sur le français du début du XIXe[3]. Cela permit à son mari l'éditeur Jacques Haumont[2] de vendre la traduction comme « rigoureusement complète », le roman original étant paru sur 1815 et 1816[3]. Cet aspect est critiqué par Frédéric Weinmann car les ouvrages de cet auteur sont souvent des articles bon marchés mais à fort potentiel concurrentiel, ce qui amène des variations importantes entre les diverse traductions[3].

Elle décède le 2 juin 2002 à Colombes[1].

Engagements

Engagée en tant que citoyenne pour la « liberté de l'esprit », elle refusait d’en séparer son travail de recherche où le romantisme allemand présentait un mouvement de rébellion « exemplaire de l’âme dressée contre les pesanteurs et les violences de l’Histoire[2]. »

Œuvres

Traduction de romans

Prix et distinctions

Elle remporte le prix Biguet de l’Académie française de 1988 pour sa traduction du Chat Murr, de Ernst Hoffmann[4]. Il est accompagné d’un dotation de 15 000 Francs[4].

Notes et références

  1. a et b « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b c et d « Mort de Madeleine Laval, spécialiste des romantiques allemands », Le Monde, 14 juin 2002.
  3. a b et c Frédéric Weinmann, « La traduction des canons. Un respect religieux des originaux ? », Études Germaniques, vol. 247, no 3,‎ , p. 681–694 (ISSN 0014-2115, DOI 10.3917/eger.247.0681, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b « Madeleine LAVAL | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )

Liens externes

 

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