Mémoires d'un fleuveMémoires d'un fleuve
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Mémoires d'un fleuve (Tutajosok) est un film coproduit par la Hongrie et la France, réalisé par Judit Elek et sorti en 1990. Le film s'inspire d'un fait historique réel : l'Affaire de Tiszaeszlár[1]. Synopsis1882. Hongrie. Eszter Solymosi, une jeune servante chrétienne disparaît à Tiszaeszlár. Des rumeurs de meurtre rituel juif sont propagés dans un contexte d'antisémitisme croissant. David Herskó et ses compagnons sont accusés d'avoir été soudoyés pour travestir le corps d'une victime. Torturés, ils finissent par avouer un acte qu'ils n'ont pas commis... Fiche technique
Distribution
Autour du filmMémoires d'un fleuve est un des premiers films hongrois à mettre en lumière, de manière explicite, l'antisémitisme à travers le procès inique de Tiszaeszlár à la fin du XIXe siècle. Judit Elek avoue avoir patienté vingt ans avant de pouvoir mettre en scène cet épisode pénible de l'histoire hongroise. « Mais c'était impossible à l'époque de parler ouvertement d'antisémitisme... pourtant il faut savoir qui on est, ce que l'on peut devenir, et cela reste impossible sans découvrir les racines du passé », confie-t-elle. Ces propos rejoignent les préoccupations d'autres réalisateurs hongrois comme István Szabó, auteur d'une fresque historique sur les Juifs hongrois, Sunshine (1999)[2]. Plutôt mal reçu en Hongrie, le film a connu cependant un certain succès dans les festivals. « À l'instar d'une tradition, celle de l'allégorie historique, promue souvent dans les films de l'Est européen, Mémoires d'un fleuve met en juxtaposition un parallèle identifiable entre ces événements et les procès staliniens des années 40 et 50. »[2] Notes et références
Liens externes
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