Lycée ChevrollierLycée Chevrollier
Le lycée général et technologique Chevrollier et lycée professionnel Chevrollier ou Cité scolaire Chevrollier et maintenant Lycée des métiers Chevrollier est un lycée d'État de l'académie de Nantes. Situé dans le quartier La Fayette-Éblé à Angers, il s'étend sur un espace de douze hectares[1]. Regroupant 2.700 élèves[1] et 266 professeurs[1] pour l'année scolaire 2018-2019, c'est le plus important lycée du département de Maine-et-Loire[1] et de la région Pays de la Loire[1]. Histoire
ArchitectureSite de la place de l’AcadémieFondée au XVIIe siècle, l’Académie d’Équitation est reconstruite entre 1751 et 1761 par l’architecte Voglie. Transformé au XIXe siècle en caserne d’infanterie, l’édifice est ensuite affecté en 1905 à l’école primaire supérieure Chevrollier. Endommagé en 1944 par des bombardements, le bâtiment est rasé et totalement reconstruit selon d'autres plans par l’architecte André Mornet pour être la caserne des pompiers ; les parties postérieures restantes datent du XIXe siècle, mais largement refaites. De la construction du XVIIIe siècle, il ne reste que le dessin de la clôture avec ses deux pavillons d’entrée. L’après-guerreLe bâtiment actuel est une vaste construction à trois corps en U, la plus importante à Angers de l'architecture de la Reconstruction après 1945. Excepté les couvertures à longs pans en ardoise de caractère local, très représentative des tendances classiques modernes de l'architecture des années 1950 où se manifeste particulièrement l'influence d'Auguste Perret comme figure tutélaire de tout un pan de l'architecture française. La visite du chantier, fresque monumentale du peintre Jean Commère, date de 1960. RéhabilitationLa cité Chevrollier a été rénovée entre 2004 et 2008 dans le cadre du projet européen REVIVAL (Retrofiting for Environnemental Viability Improved of Valued Architectural Landmarks) qui propose l'habilitation à la norme de haute qualité environnementale de huit bâtiments tertiaires dans six pays de la communauté européenne). Cette opération aura couté 52 millions d'euros à son propriétaire, la région des Pays de la Loire, avec cependant une subvention de 1,3 million d'euros de l'Union européenne[1]. Depuis , la cité intègre des moyens technologiques avancés concernant la climatisation, le chauffage, l'isolation, la gestion des déchets et le système d'information (1 000 postes, 2 téraoctets de stockage, 5 serveurs, bureau virtuel pour chaque élève, tableaux interactifs). L'objectif du projet était de faire de la cité le témoin des solutions constructives permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de travaux de réhabilitation. Depuis 2014 l'internat a été agrandi, ce qui permet d'accueillir 80 étudiants supplémentaires[3]. Classement du lycéeEn 2015, le lycée se classe 11e sur 28 au niveau départemental quant à la qualité d'enseignement, et 910e au niveau national[4]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[5]. Classements des CPGELe classement national des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se fait en fonction du taux d'admission des élèves dans les grandes écoles. En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014 :
Anciens élèves
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes |
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