Beaucoup de ses œuvres lui ont été commandées par le duc Hercule Ier d'Este à Ferrare. En 1504, il travailla pour lui à un ensemble de fresques dans la nouvelle église de Sainte-Marie-des-Anges (détruite en 1604). De 1504 à 1507, il peignit également des tableaux, aujourd'hui perdus, pour les cabinets de Lucrèce Borgia, après son troisième mariage, avec Alphonse Ier d'Este. Le Triptyque des musées de Berlin, première œuvre datée, est de 1509.
Il produisit surtout des œuvres de petits formats pour une clientèle privée, souvent proches des d'Este. Deux seulement sont des retables connus : celui de San Bartolomeo et le Retable Caprara.
En 1521 il se marie avec Giovanna, la fille du peintre vénitien Bartolomeo Vacchi, mais atteint de la peste, il fit son testament en 1528 et s'éteignit en 1530[1].
Style
Son imaginaire comme celui du bolonais Amico Aspertini, fut nourri par l'œuvre humaniste, teintée d'ésotérisme, d'Ercole de’ Roberti qui a stimulé leur goût pour la magie, le masque, le tragique et le grotesque. Roberto Longhi voit en Mazzolino un peintre purement ferrarais avec un style très graphique et précieux[2].
Ils bénéficièrent aussi de la puissance expressive de la peinture allemande qui s'est répandue dans la plaine émilienne grâce au gravures et aux voyages à Venise où la mode était aux écoles du Nord.
↑ a et bMina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p.234