Lucy KrohgLucy Krohg
Lucy Krohg née Cécile Vidil le à Issy-les-Moulineaux et morte le à Oslo[2], est une modèle, une artiste et une galeriste française. Elle est une figure importante des années folles en France. BiographieFamilleCécile Vidil est la fille de François Victor Vidil, un boulanger français[3], et de Cécile Jampen d'origine germano-suisse[4]. Bien que douée, elle ne reste pas à l’école et devient successivement apprentie charcutière puis couturière[5],[6]. MuseAu printemps 1910, le peintre norvégien Per Krohg la rencontre alors qu'elle pose à l'académie Matisse[5]. Durant l’automne 1910, Lucy Krohg pose pour Jules Pascin, un peintre américain avec lequel elle aura une aventure[6], celui-ci restant attaché à Hermine David, sa femme et peintre française[5]. Au début de l'année 1911, Cécile Vidil et Per Krohg démarrent une relation amoureuse tandis que ce dernier réalise des tableaux intimes d'elle qu'il expose au Salon des indépendants[5]. Comme Cecil et Céline Howard, dont ils sont très proches, ce sont des danseurs passionnés. Au bal Bullier, les Krohg sont surnommés « le couple doré »[5], et à l’époque de l’Armory Show, ils font des tournées de danse professionnelle dans les pays scandinaves[7] et danseront devant le roi et la reine de Suède[5].
Lucy Krohg est aussi une artiste et elle exposa en à Copenhague ses poupées et écharpes peintes avec les tableaux de Per Krohg, recevant des critiques positives[4],[5]. Ils rentrent ensuite à Paris et vivent dans l'ancien studio de Paul Gaugin rue Vercingétorix[5]. Ils se marient le [8]. Au printemps 1916, le couple repart pour la Norvège car Per Krohg y connait le succès[5]. Ils ont un fils Guy en [5]. La famille rentre fin 1918 à Paris et habite rue Joseph-Bara[5]. Hermine David et Jules Pascin partent vivre aux États-Unis pendant la Première Guerre mondiale et ne reviennent qu'en . À leur retour, Pacsin retombe amoureux de Lucy Krohg au printemps 1921 mais cette dernière demande que leur liaison reste secrète pour raison familiale[9]. Entretemps, Per Krohg tombe amoureux de Thérèse Treize[9]. Lucy Krohg continue de poser pour Pascin et s'occupe également de lui trouver des modèles comme Claudia Loiseaux[9]. À la suite de l'absence de Pascin pour l'ouverture d'une exposition consacrée à sa peinture dans la galerie de Georges Petit, Lucy Krohg se rend chez lui le pour le découvrir pendu avec au mur l'inscription au sang « Adieu Lucy »[9]. Lucy Krohg et Hermine David sont les deux héritières du testament de Pascin[10]. Galerie d'artAlors l'une des rares galeristes femmes de l’époque[4], Lucy Krohg ouvre une galerie d'art en 1932 au 10bis place Saint-Augustin et y vend des toiles de Pascin[10]. Parmi les autres artistes qu'elle expose, on peut citer André Helluin (en 1969)[11] et Tsugouharu Foujita[12], Marcel Gromaire, Pierre Dubreuil, Oskar Kokoschka, Edouard Goerg, Suzanne Valadon, Carlos Botelho, Zoum Walter, Jacqueline Lamba[4], Jacques Le Chevallier[13], Jean Dorville[14], Marie-Thérèse Auffray[15], Jean Oberlé, Paul Breyer et Ibrahim Shahda. En , l'exposition à la galerie Lucy Krohg de Rudolph Polder lui fait obtenir de bonnes critiques[16]. Modèle
Références
Bibliographie
Liens externes
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