Connu également sous le pseudonyme de Morel, il est l'auteur de plus d'une centaine de vaudevilles, seul ou en collaboration.
Biographie
Fils de Michel Martin, ancien soldat devenu employé aux écritures, et de Marie Lubize[5] dont il choisit le nom comme pseudonyme, il fait ses études au collège Bourbon et travaille d'abord dans les bureaux de la banque Laffitte et Cie[6].
Le , il épouse Virginie Guyot[7] et débute au théâtre en 1832 par une pièce en trois actes, L'Abbaye-aux-Bois, écrite en collaboration avec Pixérécourt.
À l'annonce de son décès, on peut lire dans la revue Jean Diable :
« M. Pierre Henri [sic] Martin dit Lubize vient de mourir à l'âge de 61 ans. Cet auteur dramatique, né à Bayonne, a tenu une place assez importante parmi les producteurs de notre époque. Tour à tour collaborateur de MM. Léonce, Théaulon, Cogniard frères, Grangé, Eugène Guinot, Labiche, Siraudin, Brisebarre, Paul de Kock, Varin, Michel Delaporte, etc., etc., il a mêlé son nom aux leurs dans la signature d'un grand nombre de vaudevilles, dont beaucoup eurent un franc succès, entre autres le Conseil de discipline, Une assemblée de créanciers, le Muet de Saint-Malo, la Tasse cassée, le Misanthrope et l'Auvergnat, Obliger est si doux, le Spectacle à la Cour.
M. Lubize sans collaborateurs n'a pas été moins heureux : la Cinquantaine et Latude suffiraient pour le prouver.
On remarquait à ses obsèques[9], parmi les gens du monde dramatique, MM. Hyppolyte Cogniard, Siraudin, Raymond Deslandes, Monval, Delacour et Michel Delaporte[10]. »
Il était l'oncle de l'auteur dramatique Henry Becque (1837-1899)[11].
1838 : La Bonne Vieille, comédie-vaudeville en un acte de Lubize, théâtre des Folies-Dramatiques ()
1838 : La Bourse de Pézénas, grrrrande [sic] spéculation industrielle mêlée de vaudevilles de Lubize et Léonce, théâtre du Gymnase-dramatique ()
1838 : La Cachucha, ou Trois Cœurs tout neufs, vaudeville en un acte de Morel, théâtre du Gymnase ()
1839 : La Baronne de Pinchina, vaudeville en deux actes de Lubize et Édouard Brisebarre, théâtre des Folies-Dramatiques ()
1840 : Les Roueries du marquis de Lansac, comédie-vaudeville en trois actes de Lubize et Brisebarre, théâtre de la Gaîté ()
1840 : La Mère Godichon, vaudeville en trois actes de Lubize et Michel Delaporte, théâtre des Folies-Dramatiques ()
1840 : Les Dîners à trente-deux sous, vaudeville en un acte de Lubize, des frères Cogniard et d'Hippolyte Rimbaut, théâtre du Palais-Royal ()
1840 : Une assemblée de créanciers, tableau-vaudeville en un acte de Lubize et Théaulon, théâtre du Gymnase-Dramatique ()
1840 : Les Mystères d'Udolphe, vaudeville fantastique en deux actes de Lubize et ***, théâtre des Folies-dramatiques ()
1841 : M. Gribouillet, vaudeville en un acte de Lubize et Paul de Kock, théâtre de la Porte-Saint-Martin ()
1841 : La Pommade du lion, vaudeville en un acte de Lubize et Fortuné, théâtre des Folies-Dramatiques ()
1841 : Les Pages et les Brodeuses, vaudeville en deux actes de Lubize et Charles Davesne, théâtre des Folies-Dramatiques ()
1841 : Les Jolies Filles de Stilberg, ou les Pages de l'empereur, vaudeville en un acte de Lubize, théâtre du Gymnase ()
1842 : Claudine, drame en trois actes de Lubize et Charles Desnoyer d'après la nouvelle de Florian, théâtre de la Porte-Saint-Martin () (avec Anaïs Rey dans le rôle principal)
1843 : Un mauvais père, de Lubize et Lajariette, théâtre de la Gaîté ()
1844 : Les Trois Péchés du Diable, vaudeville en un acte de Lubize et Varin, théâtre du Gymnase ()
1844 : Les Petites Bonnes de Paris, vaudeville en trois actes de Lubize et d'Hippolyte Le Roux, théâtre du Palais-Royal ()
1845 : La Coqueluche du quartier, vaudeville en un acte de Lubize, théâtre de la Gaîté ()
1845 : Chacun chez soi, comédie-vaudeville en un acte de Lubize et Léonce Laurençot, théâtre du Gymnane-Dramatique ()
1845 : L'Homme et la Mode, comédie-vaudeville en deux actes de Lubize et Lajariette, théâtre du Vaudeville ()
1846 : Les Trois Amoureux de Mariette, comédie-vaudeville en trois actes de Lubize et Brisebarre, théâtre des Folies-Dramatiques ()
↑Marie Lubize est morte à Paris 3e le 18 août 1847. Cf. Fiche (no 25) de l'état civil reconstitué sur le site des Archives numérisées de la Ville de Paris.
↑Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, « Lubize », Hachette, Paris, 1858, p. 1127 lire en ligne sur Gallica.
↑Fiche (no 36) de l'état civil reconstitué sur le site des Archives numérisées de la Ville de Paris.
↑Les obsèques ont eu lieu le 31 janvier en l'église Saint-André-d'Antin [1]la Presse du 30 janvier 1863, rubrique Nécrologie (p.3) lire en ligne sur Gallica.