Louis de Courrèges d'Ustou
Louis de Courrèges d'Ustou, né le à Toulouse dans la Haute-Garonne et mort dans la même ville, est un évêque catholique français, évêque auxiliaire de Toulouse puis évêque de Montauban. BiographieLouis Marie Joseph de Courrèges d'Ustou[1], né le à Toulouse dans la Haute-Garonne[réf. nécessaire]. FormationIl entre au séminaire de l'Esquile en où il ne reste que trois mois (séparation de l'Église et de l'État) puis poursuit ses études au Caousou. Il entreprend des études de théologie au séminaire Saint-Sulpice, près de Paris. Celles-ci sont interrompues par la Première Guerre mondiale. En , il est appelé sous les ordres. Il est blessé au combat et reçoit la croix de guerre. Il est ordonné prêtre en la cathédrale de Toulouse le . Principaux ministèresDe 1924 à 1928, il est vicaire à Notre-Dame de la Daurade à Toulouse puis à la cathédrale Saint-Étienne. En 1929, il devient secrétaire puis directeur des œuvres diocésaines. Nommé évêque auxiliaire de Toulouse, au siège titulaire de Chrysopolis-en-Macédoine (de), le , il est sacré le suivant en la cathédrale de Toulouse. En remplacement de Saliège, infirme, il est convoqué le par le préfet, Léopold Chéneaux de Leyritz, qui l'informe de l'annulation de la diffusion de la lettre du cardinal, où il condamnait la déportation des Juifs. De Courrèges refuse et le lendemain, la lettre du cardinal est lue en chaire par la quasi-totalité des curés du diocèse[réf. nécessaire][2]. En relation avec Georges Garel et le Réseau Garel, il est l'un des moteurs de l'OSE dans la Haute-Garonne, permettant de sauver un grand nombre d'enfants juifs dans les centres de la colonie Sainte-Germaine, en particulier à Vendine, dans le Lauragais. Ce qui lui vaudra la reconnaissance de Juste parmi les nations[3]. De 1945 à 1947, il est recteur de Église Saint-Louis-des-Français de Rome. Le 10 avril 1947, il est décoré de la légion d'honneur par Jacques Maritain, alors ambassadeur de France près le Vatican. Durant toute la période du concile Vatican II, d' à , Courrèges publie une quarantaine de lettres à ses diocésains dans les numéros du Bulletin catholique de Montauban[4]. En 1974, il est nommé évêque de Montauban, évêque émérite de Cuma, il y restera jusqu'en 1970 avant de revenir à Toulouse ou il exercera un ministère jusqu'à sa mort en 1979. Il est mort le à Toulouse dans la Haute-Garonne et est inhumé en la cathédrale de Montauban. Devise épiscopale« In Christo Jesu ». Distinctions
DécorationsIntitulés
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia