Louis Hippolyte Joseph de Maurès de Malartic

Louis Hippolyte Joseph de Maurès de Malartic

Fonctions

Chef militaire Chouan

Titre de noblesse

Comte

Biographie

Naissance	1^er mars 1769 Montauban
Décès	30 juillet 1832 (à 63 ans) Paris
Pseudonyme	Sauvage
Nationalité	française
Allégeance	Royaume de France  Armée des princes  Royaume de France
Activité	Militaire
Père	Amable de Maurès de Malartic (d)
Fratrie	Amable Pierre de Maurès de Malartic
Parentèle	Anne-Joseph-Hippolyte de Maurès de Malartic (oncle)

Autres informations

Armes	Armée des émigrés, Armée catholique et royale du Maine, d'Anjou et de la Haute-Bretagne
Grade militaire	Maréchal de camp
Conflits	Guerres de la Révolution française Chouannerie
Distinctions	Commandeur de la Légion d'honneur‎ Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Archives conservées par	Service historique de la Défense (GR 8 YD 1901)[1]

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Louis Hippolyte Joseph de Maurès de Malartic, né à Montauban le 1^er mars 1769 et mort à Paris le 30 juillet 1832, est un officier français, émigré et chef chouan dit Sauvage.

Biographie

Famille

Il est le fils d'Amable-Gabriel-Louis-Francois de Malartic (1765-1828), premier président de la Cour des aides de Montauban et du Conseil souverain de Roussillon, et d'Élisabeth de Favantines de Fontenilles[2].

Il est le frère cadet d'Amable-Pierre-Hippolyte-Joseph de Maurès de Malartic, député de Seine-Inférieure de 1824 à 1828[3] et le neveu et de Anne-Joseph-Hippolyte de Maurès de Malartic, lieutenant-général et gouverneur de l'Ile de France en 1792, dont il fut aussi l'aide de camp[4]. Il épouse Perrine-Pauline de Fontenu.

Carrière militaire

Régiment des Gardes-françaises (1691-1789).

Cadet gentilhomme en 1783 à l'école royale militaire, puis enseigne aux Gardes françaises en 1785 et sous-lieutenant en 1789[5].

À la suite de la Révolution, il émigre[6] et passe en Amérique, où il fera deux campagnes au Canada contre les Indiens en 1790 et 1791 dans les troupes étrangères de l'armée américaine[7]. Aide de camp du général Saint-Clair, il fut blessé plusieurs fois et pour sa brillante conduite fut admis dans la société des Cincinnati créée par Washington[5],[8].

De 1793 à 1795, il est de retour en Europe à l'armée de Condé au corps des hussards de Salm-Kirburg en Hollande et Allemagne[4], puis il est incorporé avec son régiment dans les hussards de Homspech[5] au service de l'Angleterre.

En 1799, il est major-général de l'armée royale du Maine lors de la troisième guerre de Vendée (1799-1800). Chef d'état-major du comte de Bourmont[9],[10], il signe la paix conclue avec le gouvernement du Consulat le 4 février 1800 à Angers[11],[12].

À la Restauration, il est nommé maréchal de camp le 30 décembre 1814. Il commande les départements du Nord, à Lille (1816), où va naître son fils Amable; de la Drôme et de la Vienne. En 1815 lors de la petite chouannerie, Joseph Fouché le charge d'une mission de pacification en Vendée[13],[10],[14].

En 1830[5], sous Louis-Philippe, il refuse le serment à la Monarchie de Juillet et démissionne de ses fonctions[4].

Décorations

• Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1796.
• Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, le 20 octobre 1820[2].
• Officier de l'ordre national de la Légion d'honneur, le 20 août 1824.
• Commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur, le 29 mai 1825.

Articles connexes

• Armées catholiques et royales
• Armée catholique et royale du Maine
• Château de Montricoux

Références

1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
2. « Base Léonore - Notice LH/1702/45 - Malartic Louis Hippolyte Joseph. », sur culture.gouv.fr.
3. « Amable, Pierre, Hippolyte, Joseph de Maurès de Malartic », sur assemblee-nationale.fr.
4. Malartic, Anne-Joseph-Hippolyte de Maurès (1730-1800 ; comte de), Journal des campagnes au Canada de 1755 à 1760 / par le comte de Maurès de Malartic,... ; publ. par son arrière petit-neveu le comte Gabriel de Maurès de Malartic et par Paul Gaffarel (lire en ligne).
5. Claude-Augustin de Tercier, Mémoires politiques et militaires du général Tercier (1770-1816) : Campagnes d'Amérique, guerres…, E. Plon, Nourrit et cie, 1891 (lire en ligne), p. 321-322.
6. A. Leipzig, Biographie moderne, ou Dictionnaire biographique, Volume 3, Malartic., Besson, libraire, 1806 (lire en ligne), p. 250.
7. T. Lamathière, Panthéon de la Légion d'honneur. 19, E. Dentu (Paris), 1875-1911 (lire en ligne), p. 45, 46.
8. Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire & scientifique du Gers, Impr. F. Cocharaux (Auch), avril 1965 (lire en ligne), p. 253.
9. Commission historique et archéologique de la Mayenne, Bulletin de la commission historique et archéologique de la Mayenne, Laval; Laval Procès-verbaux et documents, Laval, A. Goupil, 1878 (lire en ligne), p. 166.
10. Alexandre-Charles-Louis de Valon du Boucheron d'Ambrugeac (1771-1844 ; comte d'), Mémoire relatif à l'armée royale du Maine ou de la Sarthe et pays adjacents, en 1815 ; avec des observations générales sur les négociations qui furent entamées par le gouvernement de Bonaparte sur les deux rives de la Loire, aussitôt que l'appel aux armes y fut fait au nom du roi, impr. de Le Normant (Paris), 1816 (lire en ligne), p. 18.
11. Société historique et archéologique du Maine, Revue historique et archéologique du Maine, 1934 (lire en ligne), p. 30.
12. Henri-René Bernard de la Frégeolière (1759-1835), Émigration et chouannerie, mémoires du général Bernard de La Frégeolière - Reynold de Bernard de La Frégeolière, Librairie des bibliophiles (Paris), 1881 (lire en ligne), p. 157.
13. Foulaines, François-Nicolas Dufriche de (1767-18..), Campagnes des armées de Condé et de Bourbon , suivies de celles de 1814 et 1815,... par le chevalier F.-N. de Foulaines, impr. de Goetschy (Paris), 1816 (lire en ligne), p. XX.
14. Duchaffault, Gabriel (Gal Cte), Relation des événements qui ont eu lieu dans la Vendée depuis le 27 mai jusqu'au 10 juin 1815, par M. le Gal Cte Gabriel Duchaffault, Dentu (Paris), 1816 (lire en ligne), p. 5.