En 1783, le comte d'Angiviller lui demande, dans le cadre de la série de portraits des « Grands Hommes », une statue de Racine. La reine Marie-Antoinette lui commande entre autres deux bustes : l'un de Louis XVI, l'autre de son frère l'empereur d'Autriche Joseph II.[réf. nécessaire]
Boizot acquiert toutefois une notoriété certaine lorsqu'il succède, en 1773[2], au sculpteur Falconet[réf. nécessaire] à la tête des ateliers de sculptures de la Manufacture de Sèvres[2]. Jusqu'en 1785, il créa de petits modèles allégoriques selon les nouveaux canons néo-classiques qui tranchaient avec la tradition élégante et gracieuse qui prévalait jusqu'alors.[réf. nécessaire] Il a aussi travaillé pour la très réputée manufacture Dihl et Guérhard rue du Temple à Paris avant 1809 (pendant son temps à Sèvres)[2].
Fontainebleau, château : d'après Louis-Simon Boizot par Josse-François-Joseph Leriche, La Nourrice, La Toilette, Le Déjeuner, trois éléments d'un surtout de table, biscuits de porcelaine dure.
d'après Louis-Simon Boizot, Portrait du général Kléber, buste, biscuit ;
d'après Louis-Simon Boizot, Jean-Nicolas-Alexandre Brachard, La Femme au bain ou La Baigneuse (1813), biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, La Baigneuse à l'éponge, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, Les Oies du frère Philippe, 1789, biscuit de porcelaine dure : d'après le conte de La Fontaine ;
d'après Louis-Simon Boizot, L'Insomnie ou La Chercheuse de puces, 1809, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, La Nourrice, 1774, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, L'Amour sans quartier, 1780, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, L'Innocence, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, Josse-François-Joseph Leriche, La Rosière de Salency, 1776, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, L'Amérique, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, La Mélancolie, vers 1780, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, La Justice et La Prudence, 1795, statuettes, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, L'Apothéose de Catherine II, 1779, dite aussi Le Groupe du Parnasse, surtout du service de Catherine II de Russie, biscuit de porcelaine dure ;
d'après Louis-Simon Boizot, L'Autel Royal, 1775, biscuit de porcelaine dure.
↑Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873) », Romantisme, no 93, 1996, p. 95-101.
↑ ab et c[Guillebon 1983] Régine Plinval de Guillebon, « La manufacture de porcelaines de Dihl et Guérhard, rue de Bondy et rue du Temple », Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile de France, no 109 (année 1982), , p. 177–212 (lire en ligne [sur gallica])..
↑Laurent Jullien, Campagne d'Égypte de Bonaparte - L' affaire Alqam, ou l’assassinat de Thomas Prosper Jullien, aide de camp de Bonaparte en Égypte, Éditions universitaires européennes, novembre 2016.
Annexes
Sources
Collectif, Skulptur aus dem Louvre. Sculptures françaises néo-classiques. 1760-1830, [catalogue d'exposition], Paris, musée du Louvre, 1990, p. 312-313.
Catherine Gendre (dir.) et al., Louis-Simon Boizot 1743-1809 : Sculpteur du roi et directeur de l'atelier de sculpture à la Manufacture de Sèvres (catalogue d'exposition), Paris, Somogy éditions d'Art et Musée Lambinet, (ISBN2-85056-494-X, EAN9782850564949).